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 - 28 mars 2024 - Saint Gontran
Date : vendredi 8 avril 2005 | Lire l'Evangile dans son contexte
La m餩tation

 

Les méditations

Apprenons à donner

Saint Jean 6, 1-15

Jésus était passé de l’autre côté du lac de Tibériade (appelé aussi mer de Galilée). Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait en guérissant les malades. Jésus gagna la montagne, et là, il s’assit avec ses disciples. C’était un peu avant la Pâque, qui est la grande fête des Juifs. Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? » Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car lui-même savait bien ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun ait un petit morceau de pain. » Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! » Jésus dit : « Faites-les asseoir. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Alors Jésus prit les pains, et, après avoir rendu grâce, les leur distribua ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Ramassez les morceaux qui restent, pour que rien ne soit perdu. » Ils les ramassèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restaient des cinq pains d’orge après le repas. A la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le grand Prophète, celui qui vient dans le monde. » Mais Jésus savait qu’ils étaient sur le point de venir le prendre de force et faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira, tout seul, dans la montagne.

Prière d’introduction Seigneur, je crois que tu es toujours présent et que tu es prêt à faire des miracles pour ceux qui te cherchent avec un cœur sincère et une foi active. Tu sais bien ce que je peux faire et ce que je ne sais pas faire. Je suis sûr que je peux tout faire avec l’aide de ta grâce. Donne-moi ta force ! Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime. Je t’aime parce que tu m’as aimé le premier. Tu as donné ta vie pour moi. Je t’offre tout ce que j’ai et tout ce que je suis pour que tu travailles à travers moi.

Pétition Seigneur Jésus, le monde a faim du Pain de Vie. Je n’ai pas beaucoup à offrir mais toi, tu as changé l’eau en vin, tu as multiplié les pains pour nourrir la foule, tu as vaincu le péché par ta mort. Apprends-moi à ne jamais garder pour moi seul ce que tu m’as donné à partager pour le bien de mes frères et sœurs.

Points de réflexion

1. Je n’ai que cela, Seigneur. "Il y a ici un enfant qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde !" Dieu ne s’arrête pas à la petitesse des quantités offertes. Ce qui compte à ses yeux, c’est l’intention sincère de celui qui réalise un acte de générosité. Le Seigneur aime que l’on fasse le bien avec beaucoup d’humilité. Nous avons peut-être peu de choses à offrir, mais l’important c’est de l’offrir généreusement et avec un coeur humble.

2. Qu’est-ce qu’un acte de générosité ? Comment savoir si je fais ou non un acte sincère de générosité ? La générosité, ce n’est pas seulement faire l’aumône, ou donner à manger à celui qui a faim, mais c’est aussi donner un peu de son temps, s’offrir pour une activité, etc. Les occasions de se donner sont innombrables. On peut vérifier l’authenticité du don de soi lorsqu’il nous a vraiment coûté. Que ce soit un peu ou beaucoup. La quantité n’a pas d’importance. Ce qui a du prix, c’est de donner avec joie et amour. Le véritable don de soi, c’est donner quelque chose de nous-mêmes, quelque chose qui nous coûte.

3. « Aimer, c’est tout donner ». Nous avons l’exemple de ce jeune garçon qui avait pour son repas quelques pains et des poissons. Cependant, il les a tous donnés. La quantité était maigre, l’apôtre s’est même exclamé : "qu’est-ce que cela pour tant de monde !" Malgré tout, c’était tout ce qu’il possédait, et il l’a remis entre les mains du Christ. En le recevant, Jésus n’a pas regardé la quantité. Il a multiplié en abondance ce qu’on lui avait offert, pour que tout le monde puisse manger avec le don de ce garçon, qui avait donné tout ce qu’il possédait. Ainsi, donnons toujours, non pas ce que nous avons en trop, mais ce qu’il nous est difficile de donner. Très souvent, ce qui nous coûte le plus, c’est de nous donner nous-mêmes, peut-être quelques minutes de notre temps, pour rendre les autres heureux.

Dialogue avec le Christ Jésus, doux et humble de cœur, rends mon cœur semblable au tien.

Résolution A la lumière de Dieu, analyser la pureté d’intention de mes actions, envers Dieu, envers les autres, et envers moi-même.



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