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 - 24 avril 2024 - Sainte Marie-Euphrasie Pelletier
Date : vendredi 25 mai 2012
La m餩tation

 

Les méditations

Jésus ressuscité confie son troupeau à Pierre

Evangile selon St Jean, chapitre 21, 15-19

Après le repas au bord du lac, Jésus ressuscité dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t’aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. »
Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t’aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. »

Prière d'introduction
Après la première rédaction d’un texte qu’il voulait révélateur de la personne de Jésus, l’évangéliste a rajouté un dernier chapitre. C’est, après la deuxième pêche miraculeuse, le texte que nous venons de lire. Il a jugé le dialogue de Jésus et de Pierre assez important pour le rajouter, même après avoir dit « Jésus a fait beaucoup d’autres signes qui ne sont pas écrits dans ce livre ». Alors pourquoi ? Que veux-tu me dire, Jésus, dans ce texte ? Qu’y a-t-il de si important que le reste de l’Evangile ne m’ait pas encore dévoilé ?

Demande
De toi, Seigneur, mon cœur a dit : « Cherche sa face ». C’est ta face, Seigneur, que je cherche, ne me cache point ta face (cf. Ps. 27 (26))

Points de réflexion

1. Saint Pierre a renié Jésus trois fois. Jésus ressuscité lui posera trois fois la question « M’aimes-tu ? » Trois fois traître, Pierre pourra trois fois rétracter son reniement et, bien plus, affirmer l’amour qu’il a pour le Christ. « M’aimes-tu ? », c’est le noyau de la spiritualité de la jeune Eglise qui apprend ce que veut dire être chrétien. Les premiers chrétiens vont apprendre que la première question à laquelle ils doivent répondre n’est pas d’abord « Me respectes-tu ? », « Vas-tu accomplir ma loi ? », « Es-tu parfait ? » ? mais : « M’aimes-tu ? » A l’origine de l’être chrétien, il n’y a pas une belle idée ou un programme de vie, mais d’abord la rencontre avec la Personne de Jésus-Christ. Chaque chrétien doit alors se demander : est-ce que moi, j’ai rencontré le Christ ? Est-ce qu’il a captivé mon cœur ? Est-ce que j’ai ressenti son amour en le contemplant dans son Evangile ? Les philosophes diront qu’on ne peut aimer ce que l’on ne connaît pas. Pour aimer le Christ, découvrons son Visage dans l’Evangile, gardons précieusement les faits et paroles de Jésus dans notre cœur, comme la Vierge Marie.

2. Il semble un peu fou que ce soit précisément Pierre qui doive répondre à la triple question. N’a-t-il pas passé trois années entières aux côtés de Jésus. Si lui, Pierre, ne l’aime pas encore, alors qui pourrait l’aimer ? Eh bien c’est justement un fait rassurant pour tous les disciples ou futurs disciples de Jésus : si saint Pierre a dû progresser dans l’amour, même après avoir partagé tant d’expériences avec le Christ, moi aussi, je peux grandir dans l’amour. L’horizon de l’amour n’est pas limité. Je peux et pourrai toujours grandir dans l’amour. Jésus ne pose pas la question à Pierre une fois, mais trois fois. N’ayons pas peur, ne soyons pas déçus si notre « degré » d’amour ne nous satisfait pas. Jésus nous repose, patiemment la question. Seigneur, tu sais tout, tu connais mes misères. Tu connais bien mon égoïsme. Je te dis que je t’aime, puis je repense sans cesse à moi-même, à mes soucis ? Seigneur, ne te lasse pas de me poser la question. J’ouvre mon cœur à ta grâce pour que ce soit toi qui y mettes de l’amour.

3. « M’aimes-tu ? » C’est Jésus qui pose la question à Pierre. C’est Jésus qui me pose la question. En Jésus, c’est chacun des plus petits d’entre les siens qui me posent la question : M’aimes-tu ? Es-tu prêt à donner ta vie pour moi ? « Tout ce que vous aurez fait aux plus petits d’entre les miens, c’est à moi que vous l’aurez fait ». Tout comme la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta qui a reconnu dans le « J’ai soif » de Jésus le cri de chacun des pauvres, c’est notre prochain qui nous pose la question et nous lance le défi de Jésus à Pierre. L’amour pour le prochain est un bon thermomètre de notre amour pour Dieu. Bien sûr, notre foi doit se mettre en ?œuvre pour que nous croyions et soyons convaincus que, dans la personne dans le besoin, c’est le Christ qui est là.

Dialogue avec le Christ
Seigneur, que je puisse te reconnaître dans ceux qui m’entourent, dans le « sacrement du pauvre », de tout pauvre, de toute personne proche de moi qui a besoin d’amour, de la Parole de Dieu, de consolation.

Résolution
Lire un paragraphe de l’évangile et me demander ce que j’en apprends de la Personne du Christ et pourquoi cela m’aide à l’aimer plus.



Cette méditation a été écrite par

Dans ce chapitre d'Evangile nous vous proposons de lire



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