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 - 28 mars 2024 - Saint Gontran
Date : dimanche 19 août 2012
La m餩tation

 

Les méditations

Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson

Evangile selon St Jean, chapitre 6, 51-58

Jésus disait à la foule : « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. »
Les Juifs discutaient entre eux : « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi.
Tel est le pain qui descend du ciel : il n’est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »

Prière d'introduction
Seigneur, Tu as donné Ton corps et as versé Ton sang sur la croix pour me montrer combien Tu nous aimes et quelle valeur nous avons, chacun personnellement, à Tes yeux. Tu nous as donné l’alliance suprême et éternelle, qui nous nourrit ici-bas et nous introduit au paradis, lors de la résurrection finale. Reçois en échange l’offrande de ma vie à la louange de Ton nom.

Demande
Seigneur, aujourd'hui je Te demande de fortifier en moi la foi et l'amour révérenciel à l'égard de Ton eucharistie.

Points de réflexion

1. Les paroles du Christ sont intolérables pour qui n’a pas la foi : soit on les rejette comme un fondamentalisme absurde, soit on les réduit à une parabole ou à un "langage symbolique". Manger la chair de Jésus Christ et boire son sang, comme notre Seigneur l’indique, implique que ce "pain vivant descendu du ciel" est véritablement sa chair immolée sur la croix.
Pour celui qui accepte son message et communie au corps et au sang du Christ, il aura sa vie en lui, comme Lui, le Christ, vit par le Père. Or, la vie divine en nous est une autre vie, qui ne meurt pas comme notre vie naturelle (la séparation du corps et de l’âme) : la communion de vie avec Dieu vivifie notre âme, en vue de la résurrection des corps, pour la vie éternelle.

2. L’incompréhension du message du Christ provient probablement d’une confusion entre les concepts "symbole" (ou signe) et "réalité" : les sacrements - dans notre cas, l’Eucharistie - sont des "’signes efficaces’ de la grâce, institués par le Christ et confiés à l’Eglise, par lesquels la vie divine nous est dispensée" (Catéchisme de l’Eglise Catholique, 1131). Avec le concept du "symbole", qui est tout à fait valable dans un contexte qui lui correspond, s’est parfois introduit une interprétation inversée : l’Eucharistie n’aurait qu’une valeur de symbole, tandis que la réalité serait celle des espèces : c’est symboliquement "corps et sang du Christ" et réellement pain et vin.
Le miracle eucharistique cependant, se produit justement dans le fait que ce pain vivant est en réalité corps (chair) du Christ, tout en gardant l’apparence de pain (de même pour le sang du Christ) : Dieu maintient les "apparences" comme des signes (ou symboles), qui renvoient à une réalité invisible, alors qu’elles n’ont plus de support sur la terre ! Le symbole du pain renvoie à la réalité de la chair, celui du vin, à celle du sang.

3. Pour communier à la vie divine et pour que le Christ puisse vivre en nous, comme le Père vit en lui, il faut être en état de grâce, c’est à dire obéir à la loi de la liberté. Si nous avons commis un péché grave, ou vivons dans une situation irrégulière, nous avons opté par un acte, par un état de vie, pour les lois que ce même péché nous dicte. Maintenant, si nous communions dans cet état là, ou de façon indigne, nous le ferons pour notre propre perte (cf. 1 Co 11, 27-29).
Nous sommes tous pécheurs, mais à la différence des "pères", nous pouvons opter pour la main que Dieu nous tend : pour la communion de vie avec LUI, qu’il nous offre et qui est rétablie dans le sacrement de la réconciliation, où Dieu pardonne et répare tous les péchés. Et celui qui communie à l’Eucharistie, tout en restant serviteur indigne, atteste que sa vie est en communion avec Dieu et avec l’Eglise, puisqu’il obéit à la loi d’amour et de liberté.

Dialogue avec le Christ
Seigneur, aide-moi à recevoir Ta vie, par la communion à l'autel, dignement. Efface mes péchés, lave-moi et purifie-moi au feu de Ton amour, à la lumière de mon aveu et de Ton pardon.

Résolution
Durant cette semaine, je renouvellerai tous les jours mon action de grâce pour l'Eucharistie de ce dimanche.



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