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 - 16 avril 2024 - Saint Benoît-Joseph Labre
Date : dimanche 18 novembre 2012
La m餩tation

 

Les méditations

La venue du Fils de l'homme

Evangile selon St Marc, chapitre 13, 24-32

Jésus parlait à ses disciples de sa venue :
« En ces temps-là, après une terrible détresse, le soleil s’obscurcira et la lune perdra son éclat. Les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme venir sur les nuées avec grande puissance et grande gloire. Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, de l’extrémité de la terre à l’extrémité du ciel.
Que la comparaison du figuier vous instruise : Dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l’été est proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte. Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. Quant au jour et à l’heure, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père. »

Prière d'introduction
Seigneur, mon partage et ma coupe : de Toi dépend mon sort. Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ; il est à ma droite : je suis inébranlable. Tu m’apprends le chemin de la vie : devant Ta face, débordement de joie ! A Ta droite, éternité de délices ! (Du Psaume 15)

Demande
Seigneur, aide-moi à orienter ma vie selon Tes plans et à éviter des impasses d'un monde qui passe.

Points de réflexion

1. L’évangile de ce 33ème dimanche du temps ordinaire nous parle de la fin des temps. Il précède le dernier dimanche de l’année liturgique qui célèbre, par une solennité, la royauté universelle du Christ.
Aujourd’hui, Jésus annonce une détresse de la fin des temps, une sorte de cataclysme cosmique... Dans ses propos, Jésus ne rentre évidemment pas dans le déroulement exact de cette fin, où s’aventure parfois la science fiction de la 2ème moitié du 20ème siècle, mais il répond à la réflexion et à la quête de l’homme sur l’origine et sur la fin du monde, de l’histoire humaine et de sa propre existence. Tandis que la réflexion sur l’origine du monde sert à la projection de la vie personnelle et de la société, l’inquiétude de la fin des temps cherche à dénouer le drame d’un passé meurtri par le péché.
Sans connaître ni le jour ni l’heure, nous pouvons inscrire, a posteriori, les événements de toute l’histoire dans l’annonce évangélique : d’obscurs bouleversements sociaux (soleil et lune perdant leur éclat), l’implosions de civilisations (puissances célestes ébranlées), ou le départ de chefs des nations détrônés (chute des étoiles) trament l’histoire.
Et pour le regard vers l’avenir, Marie nous donne, dans son chant du "magnificat", une clef d’interprétation : Dieu renverse les puissants de leur trône et élève les humbles. Sa foi lui donne une connaissance et une confiance supérieures, car elle est portée par la promesse de la venue de son Fils, à laquelle elle correspond avec une certitude et une sérénité inébranlables : Dieu est fidèle plus que les hommes.

2. Dans ce marasme de changements, les "élus de Dieu", libérés des attaches d’un monde fondé sur les apparences, dont l’ordre social et culturel semble stable, mais dont l’âme est endurcie et fermée à la transcendance de Dieu. Ils se rassemblent en Eglise depuis les quatre coins du monde, représentant ainsi le "tout" du genre humain (en grec kath’ holos : « selon le tout »). Ils se rassemblent pour mettre en œuvre le Règne de Dieu et préparer ainsi la venue du Christ dans sa gloire.
Tandis que le genre humain avait honteusement jeté dehors de ce monde Celui qui en est le Créateur et qui l’a rempli de sa Sagesse, le Verbe éternel, Celui-ci reviendra "pour juger les vivants et les morts", comme nous le récitons, plus ou moins consciemment, lors des eucharisties dominicales. Toute l’histoire sera passée en revue.
C’est pour cela qu’il est toujours bon de faire le point sur sa propre vie ? sur la prière, les devoirs d’état, les relations avec les autres, pour voir où on en est, tant que nous pouvons encore réajuster nos aspirations, nos habitudes ou nos attitudes, Dieu nous a laissé le temps : celui de la conversion, qui veut dire confession des péchés et réconciliation avec Dieu, avec les autres et avec soi-même.

3. En Jésus, le Père a introduit le monde qui est soumis aux lois de l’espace et du temps à sa plénitude. Les sacrifices quotidiens de l’Ancienne Alliance, destinés à réparer le péché et à préparer la venue de la grâce, marquaient le temps d’attente. Les temps sont révolus ; le sacrifice du Christ en a scellé la fin, qui ne correspond pas à un moment dans la chronologie, mais à l’état d’un monde racheté. Cet état n’est pas un "train à rater", mais un chemin à rejoindre à tout moment, dans la mesure où l’on apprend à lire les signes qui l’annoncent (comme le figuier).
Ceux-ci appellent à une option de vie, et leur décryptage exige notre discernement : à la lumière de la foi (qui est un don de Dieu) et à l’aide d’une vie construite sur la droiture et sur la vertu, le Seigneur nous aidera à réaliser ses plans et à porter du fruit.

Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je Te confie ma vie ; Tu es le maître de la vie et de l'histoire. Aide-moi à surmonter toute épreuve. Ne permets pas que je sois obnubilé par l'inquiétude et perde confiance en Ta toute-puissance.

Résolution
Je renouvelle aujourd'hui mon engagement avec le Christ au sein de l'Eglise, la communauté des "élus".



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