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 - 28 mars 2024 - Saint Gontran
Date : dimanche 24 mars 2013
La m餩tation

 

Les méditations

La Passion

Evangile selon St Luc, chapitre 19, 28-40

Jésus marchait en avant de ses disciples pour monter à Jérusalem. À l’approche de Bethphagé et de Béthanie, sur les pentes du mont des Oliviers, il envoya deux disciples :
« Allez au village qui est en face. À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché : personne ne l’a encore monté. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous demande : ’Pourquoi le détachez-vous ?’ vous répondrez : ’Le Seigneur en a besoin.’ »
Les disciples partirent et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit. Au moment où ils détachaient le petit âne, ses maîtres demandèrent : « Pourquoi détachez-vous cet âne ? » Ils répondirent : « Le Seigneur en a besoin. » Ils amenèrent l’âne à Jésus, jetèrent leurs vêtements dessus, et firent monter Jésus.
À mesure qu’il avançait, les gens étendaient leurs vêtements sur le chemin. Déjà Jésus arrivait à la descente du mont des Oliviers, quand toute la foule des disciples, remplie de joie, se mit à louer Dieu à pleine voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus : « Béni soit celui qui vient, lui, notre Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! »
Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule, dirent à Jésus : « Maître, arrête tes disciples ! » Mais il leur répondit : « Je vous le dis : s’ils se taisent, les pierres crieront. »

Prière d'introduction
«  La Parole me réveille chaque matin, chaque matin elle me réveille pour que j’écoute comme celui qui se laisse instruire. Le Seigneur Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. »

Demande
Que la contemplation de Ton amour sur la croix me mène à une confiance inébranlable en cet amour puissant et gratuit envers moi !

Points de réflexion

1. Nous venons de lire le récit de la passion du Christ. Le dimanche des rameaux ouvre la semaine sainte et l’évangile nous rappelle pourquoi Jésus revient à Jérusalem. C’est l’apogée de son Règne où Il vainc le mal et porte toute la création à sa plénitude : «  C’est pourquoi Dieu l’a élevé au-dessus de tout ; il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms, afin qu’au Nom de Jésus, aux cieux, sur terre et dans l’abîme, tout être vivant tombe à genoux, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est le Seigneur, pour la gloire de Dieu le Père.  » (Phi, 2, 11). C’est la contradiction du plus grand des Rois, qui se fait serviteur : «  Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert » .
Le thème de la royauté du Christ est très présent, en même temps que mis en question au cours de ce récit : Pilate, les juifs, les pharisiens, les soldats romains, les deux larrons, les apôtres... c’est une royauté si peu humaine, si difficile à voir et inexistante selon nos critères humains. Dieu nous montre son visage et nous avons du mal à le voir. Quel est ce visage ? La méditation de chacune des phrases dites sur la croix manifestent ce qu’il y a dans le cœur du Christ : «  Amen, je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis », «  Père, entre tes mains je remets mon esprit ». Deux phrases qui résument et concluent toute l’Incarnation de Jésus : l’amour pour son Père et l’amour des hommes.
Dans ce moment clé, ses deux dernières actions sont de donner le salut à un pécheur, pas un des moindres, et de s’abandonner dans les mains de son Père. C’est un cœur humain et divin, palpitant d’amour, qui se laisse clouer sur la croix. C’est l’heure tant attendue du débordement de l’amour de Dieu, rendu manifeste aux yeux des hommes.

2. Comment réagit l’homme à ce moment-là : « Et tous les gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, voyant ce qui était arrivé, s’en retournaient en se frappant la poitrine ». C’est un amour dont on se sait indigne car on le méprise, car, en le connaissant, on prend encore plus conscience de notre imperfection, car on comprend que c’est notre manque d’amour qui a cloué Jésus sur la croix. On a du mal à accepter et à croire au pardon total et gratuit de Jésus envers le bon larron, en plus de sa promesse de bonheur éternel, afin de l’appliquer à nous-mêmes. Pourtant Jésus le confirme dans sa rencontre avec Pierre, une fois ressuscité. Ne pardonne-t-Il pas au premier pape et à son ami intime qui le trahit et l’abandonne ? Dieu ne «  sait plus quoi faire » pour nous faire comprendre que son amour est infini, que nous lui avons coûté tout son sang et que, pour autant, Il n’a pas de plus grande joie que de pardonner aux pécheurs, et de nous faire revenir à Lui quoi, que nous ayons fait ou que nous ne faisons pas. Le Christ de la miséricorde de sœur Faustine n’est-il pas un cri directement sorti du cœur de Dieu, pour nous rappeler qui Il est et ce dont l’homme a besoin : une infinie miséricorde ?

Dialogue avec le Christ
Jésus, comment ne pas me laisser toucher par cette phrase du prophète Isaïe, qui anticipait Tes propos : « <em>Dieu mon Seigneur m'a donné le langage d'un homme qui se laisse instruire, pour que je s ache à mon tour réconforter celui qui n'en peut plus</em> ». En plus de m’offrir Ta miséricorde, Tu as voulu connaître ma souffrance, expérimenter mes limites, pour que je Te sache toujours proche de moi. Merci, mon Sauveur, pour ce sang que Tu as versé pour moi et pardonne moi si je ne valorise même pas ce que Tu m’as donné avec tant d’amour, au milieu de tant de souffrances.

Résolution
Me confesser cette semaine pour Te donner mon péché et recevoir Ta miséricorde et Ta grâce.



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