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 - 21 avril 2024 - Saint Anselme de Cantorbéry
Date : lundi 30 septembre 2013
La m餩tation

 

Les méditations

Humilité et tolérance.

Evangile selon St Luc, chapitre 9, 46-50

Une discussion s’éleva entre les disciples pour savoir qui était le plus grand parmi eux.
Mais Jésus, connaissant la discussion qui occupait leur pensée, prit un enfant, le plaça à côté de lui et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom cet enfant, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille accueille aussi celui qui m’a envoyé. Et celui d’entre vous tous qui est le plus petit, c’est celui-là qui est grand. »

Prière d'introduction
Chaque jour, la liturgie m’offre un passage de l’Évangile. Mon Dieu, je crois que chaque jour tu y enfermes une parole pour moi, un conseil, une consolation, une lumière. Qu’as-tu à me dire aujourd’hui ?

Demande
Donne-moi un cœur simple.

Points de réflexion

1. « Une discussion s’éleva entre les disciples pour savoir qui était le plus grand parmi eux. » Le péché des apôtres est vieux comme Adam... Le démon lui avait proposé, ainsi qu’à sa femme, de devenir « comme des dieux ». Dieu nous appelle à devenir « grands », mais à sa manière : « Et celui d’entre vous tous qui est le plus petit, c’est celui-là qui est grand ». Les saints deviennent « grands » à la manière de Dieu : si riches de Dieu qu’ils n’ont besoin de rien, si remplis de Dieu que sa grandeur est leur propre grandeur. Celui qui possède Dieu n’a besoin de rien d’autre. Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus l’exprime ainsi : « La joie intérieure réside au plus intime de l’âme ; on peut aussi bien la posséder dans une obscure prison que dans un palais ».

2. Les apôtres tombèrent dans le piège de la comparaison. Ils discutaient pour savoir qui était le plus grand. Le thème et les circonstances changent, mais l’attitude est souvent présente au fond de nous-même. L’étudiant se compare en fonction de son succès social ou de ses qualifications, l’employé suivant le montant du salaire, la mère de famille selon la réussite des enfants... et ainsi de suite. Le piège de la comparaison est de vouloir se mesurer selon un critère extérieur, les autres, et l’on finit par en devenir esclave. L’homme libre se gouverne selon ses critères intérieurs, ses convictions. L’amour du Christ nous donne le remède contre les comparaisons : nous sommes aimés gratuitement, sans condition. La saine comparaison, une comparaison chrétienne, encourage à progresser, on se laisse enrichir par la richesse de l’autre.

3. « Celui qui accueille en mon nom cet enfant, c’est moi qu’il accueille ». Une fois de plus le Christ nous invite à regarder les enfants. Ils savent qu’ils doivent encore devenir grands, qu’ils ne sont pas encore arrivés. Le chrétien est un pèlerin vers le Ciel. Il est toujours en voyage, il tend vers quelque chose de plus grand que lui, sans jamais le posséder tout à fait. Certains ont fait plus de chemin, vu des paysages et acquis de l’expérience, et cependant, même le plus avancé est toujours en pèlerinage.

Dialogue avec le Christ
Donne-moi un cœur simple, Seigneur. Un cœur d’enfant qui se réjouit d’être aimé. Un cœur reconnaissant qui se réalise dans le don de soi. Éloigne de ma vie toute comparaison malsaine et enseigne-moi à me réjouir du bien des autres.

Résolution
Lorsque je voudrai me comparer ou me plaindre, remercier Dieu pour ce que j’ai déjà.



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