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 - 21 avril 2024 - Saint Anselme de Cantorbéry
Date : mardi 6 mai 2014
La m餩tation

 

Les méditations

« Il n’existe pas d’Eucharistie sans sacerdoce » saint Jean-Paul II

Evangile selon St Jean, chapitre 6, 30-35

Après la multiplication des pains, la foule dit à Jésus : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?
Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
Le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours. »
Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif. »

Prière d'introduction
Père, donne-nous le pain qui vient du ciel : ton Fils. Que, par la force de ton Esprit, nous devenions ce que nous recevons. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit.

Demande
Seigneur, envoie des ouvriers à ta moisson, surtout des hommes qui nourrissent et distribuent à ton peuple le pain de la vie.

Points de réflexion

1. Que dit en soi le texte biblique ? Après la multiplication des pains, la foule vient chercher Jésus. Il discerne la recherche intéressée de ses interlocuteurs et les invite à chercher « la nourriture qui demeure en vie éternelle » (v. 27). Pour se procurer cette nourriture, il ne suffit pas de venir vers Jésus, il faut aussi croire en lui. Ils demandent donc à Jésus un signe semblable à celui de la manne au désert, pour croire à sa parole. Jésus profite de l’occasion pour établir un nouvel ordre des choses et marquer la continuité, la rupture et l’accomplissement, en lui, du signe de l’Ancien Testament. En effet, le Père assure la continuité, puisqu’il est toujours à l’œuvre pour le bien de ses brebis ; en outre, les hommes qui sont en charge de son troupeau doivent être touchés intérieurement par cet amour de Dieu, qui souffre lorsqu’il voit la misère de son peuple. Dieu a entendu le cri de ses enfants et il ne nous envoie plus un pain périssable, mais son propre Fils, qui devient le pain de la vie par le sacrifice de lui-même, offert une fois pour toutes sur la croix et représenté sacramentalement pour nous à la Messe. La réception de l’Eucharistie nous engage à devenir semblables au Christ, comme saint Etienne qui était animé au moment de son martyre par le même pardon que celui de Jésus sur la croix. La présence réelle de Jésus aujourd’hui, parmi nous dans l’Eucharistie, nous fait dire avec le psalmiste : « J’exulte et jubile en ton amour ! Toi qui as vu ma misère, connu l’oppression de mon âme, tu ne m’as point livré aux mains de l’ennemi, tu as mis au large mes pas » (Ps 31, 8-9).

2. Que nous dit le texte biblique ? La référence eucharistique évidente de Jean 6 que nous lisons cette semaine doit nous motiver à prier avec confiance pour les prêtres, pour les vocations. Notre prière doit être confiante, car nous sommes le peuple de Dieu et le Seigneur est fidèle à ses promesses, il ne manquera pas de nous donner le pain du ciel : « Il n’existe pas d’Eucharistie sans sacerdoce, de même qu’il n’existe pas de sacerdoce sans Eucharistie » (saint Jean-Paul II). Or, nous devons être un peuple eucharistique, engagé dans le soutien des prêtres, dans la prière et la promotion des vocations, tout en sachant que c’est « l’initiative de la grâce qui est à l’origine de toute vocation » (Message du Pape François pour la LIe Journée Mondiale de Prière pour les Vocations). « La volonté salvifique de Dieu est insondable » et le Seigneur, qui a voulu associer intimement sacerdoce et Eucharistie, ne manquera pas d’appeler et d’envoyer les ministres qui procurent à son peuple affamé le pain de la route. « Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là » (v. 34). Il nous donnera les hommes qui nous l’apportent.

3. « Là où il y a vie, ferveur, envie de porter le Christ aux autres, surgissent des vocations authentiques » (Evangelii Gaudium). Les vocations naissent au sein des communautés fraternelles et ferventes qui, comme les premières communautés chrétiennes, se montrent « assidues à l’enseignement des apôtres, fidèles à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières » (Ac 2,42). C’est sûrement dans les communautés chrétiennes centrées sur l’Eucharistie, qui accompagnent leur désir d’avoir des prêtres de leur désir de se nourrir du pain du ciel, que surgiront les vocations. Dans l’Ancien Testament, Dieu a entendu le murmure de son peuple affamé (Ex 16, 12), dans le Nouveau c’est Jésus lui-même qui rassasie le peuple affamé. Il confie son corps et son sang aux disciples le soir du Jeudi Saint, pour qu’ils le portent aux hommes de tous les temps.

Dialogue avec le Christ
En ce mois de mai, j’aimerais te prier, Seigneur, par l’intercession de ta douce et tendre Mère : « Sainte Marie, Mère de chaque appelé, fais que les croyants aient la force de répondre avec générosité et courage à l’appel divin, et soient des témoins joyeux de l’amour envers Dieu et envers le prochain ». saint Jean-Paul II

Résolution
Trouver un temps, cette semaine, pour faire une visite au Saint Sacrement ou un temps d’adoration pour les vocations.



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