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 - 16 avril 2024 - Saint Benoît-Joseph Labre
Date : mercredi 14 mai 2014
La m餩tation

 

Les méditations

« Je vous appelle mes amis »

Evangile selon St Jean, chapitre 15, 9-17

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie.
Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut faire son maître ; maintenant, je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître.
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l’accordera. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. »

Prière d'introduction
Seigneur, tu as donné ta vie pour chacun de nous et tu nous demandes de faire ce que tu as fait. Donner sa vie n’est pas d’abord être crucifié comme toi, mais c’est renoncer à soi-même, à ses goûts, ses petits plaisirs égoïstes et égocentristes. Accorde-moi la grâce de savoir participer à mon propre salut et au salut de ceux qui ont besoin de toi, en te consacrant chacun de mes instants avec tout ce qui l’habite.

Demande
Dans notre vocabulaire quotidien, le mot amour a bien des sens, mais semble ne plus guère exprimer qu’un sentiment relativement éloigné du sacrifice auquel le Fils de Dieu a consenti en s’incarnant et en mourant crucifié, pour mériter notre réconciliation avec notre Père des Cieux. On veut bien aimer, mais à « certaines conditions » et, finalement, uniquement ceux qui nous aiment. Cependant, au Cénacle, au milieu des 12 apôtres, tu les appelles tous tes amis alors que quelques instants plus tard, Judas est sorti pour te vendre aux grands prêtres. Et toi, avec assurance, tu continues à donner l’exemple : tu confirmes ton amour envers ceux qui garderont tes commandements. Seigneur, augmente en moi la foi, viens au secours de ma pauvreté et de mon aveuglement ; aide-moi à te voir dans celui que je côtoie, qui est là sur ma route et qui attend un geste de ma part.

Points de réflexion

1. Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. L’Évangile nous rapporte qu’en différentes occasions, le Père a manifesté sa paternité vis-à-vis de toi. Il a demandé à ses apôtres de t’écouter. Ce qu’il leur demande lors de ta présence sur la terre, c’est comme si, aujourd’hui, il nous le demandait à nous qui sommes tes frères. De ton côté, tu précises que le Père est avec toi et que c’est de lui que tu tiens la vie que tu veux communiquer à tous ceux qui, de génération en génération, se mettront à ta suite (cf Jn 5,26). Une fois de plus ce soir, tu frappes à ma porte, tu veux jeter en moi la graine de la conversion. Comme à tes amis, tu me demandes de garder tes commandements et de me tourner vers toi, malgré les limites et les faiblesses que tu connais.

2. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi mais c’est moi qui vous ai choisis. C’est toi qui m’as choisi, c’est toi qui frappes à ma porte. Tu veux que mon cœur s’ouvre et tu attends ma réponse. Seigneur, je ne t’ai jamais vu, mais ceux qui t’ont vu ont témoigné de ta venue. Seigneur, tu as marché avec les apôtres, tu t’es manifesté de bien des manières et, avant de partir, tu as voulu rester avec nous par ton Église et les sacrements que tu lui as confiés. Tu nous as aimés, tu nous aimes et tu veux que nous t’aimions en retour. Tu veux que je te rencontre, tu veux me communiquer ta joie : il n’y a rien de plus apaisant et de plus joyeux que de se savoir et de se sentir aimé. Tu veux que nous aimions notre prochain comme toi, mais d’un amour bien plus stable qu’un amour de sentiment ; mais, sans être la totalité de l’amour, « le sentiment peut être l’étincelle initiale qui va provoquer le concours de la volonté et l’intelligence » (Deux Caritas Est, §18).

3. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. Seigneur, accorde-moi la grâce de répondre « oui » à ton amour pour moi, avec ma volonté et mon intelligence, librement, de tout mon être. Le Pape François nous invite à ne pas être des chrétiens qui restent au balcon. Il nous le demande et nous montre l’exemple. Il est disponible envers tous, depuis le petit garçon qui vient s’asseoir à sa place, jusqu’au malade incurable qu’il a pris dans ses bras, qu’il a consolé, caressé et embrassé tendrement. Cet homme qui avait toujours été repoussé et exclu de la société, se sachant aimé, s’est senti « comme au Paradis ». Il est sorti de l’anonymat et, pour lui, « l’amour qui lui a été manifesté va au-delà de l’humain ».

Dialogue avec le Christ
Merci, Seigneur, pour cet exemple et pour tous les gestes de bonté, d’amour et de compassion que les plus pauvres reçoivent là où ils sont et comme ils sont.

Résolution
Regarder tous ceux que je côtoie sans les juger « d’abord » : Dieu les aime autant qu’il m’aime, moi. Je veux dépasser les préjugés et les obstacles qui s’interposent entre « l’autre » et moi.



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