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 - 24 avril 2024 - Sainte Marie-Euphrasie Pelletier
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Redemptoris missio

Chapitre 7 : La coopération à l’activité missionnaire

77. Membres de l’Eglise en vertu de leur baptême, tous les chrétiens sont coresponsables de l’activité missionnaire. La participation des communautés et des fidèles à ce droit et à ce devoir est appelée « coopération missionnaire ».

Cette coopération s’enracine et se vit avant tout dans l’union personnelle au Christ : c’est seulement si l’on est uni à lui comme les sarments à la vigne (cf. Jn 15,5) que l’on peut porter de bons fruits. La sainteté de la vie permet à tout chrétien d’être fécond dans la mission de l’Eglise : le Saint Concile invite « tous les chrétiens à une profonde rénovation intérieure, afin qu’ayant une conscience vive de leur propre responsabilité dans la diffusion de l’Evangile, ils assument leur part dans l’œuvre missionnaire auprès des païens »166.

La participation à la mission universelle ne se réduit donc pas à quelques activités particulières mais elle est le signe de la maturité de la foi et d’une vie chrétienne qui porte du fruit. Ainsi, le croyant élargit les dimensions de sa charité, manifestant sa sollicitude pour ceux qui sont loin comme pour ceux qui sont près : il prie pour les missions et pour les vocations missionnaires, il aide les missionnaires, il suit avec intérêt leur activité et, quand ils reviennent, il les accueille avec la même joie que celle avec laquelle les premières communautés chrétiennes écoutaient les Apôtres décrire les merveilles que Dieu avait accomplies par leur prédication (cf. Ac 14,27).

Prière et sacrifices pour les missionnaires

78. Parmi les formes de participation, la première place revient à la coopération spirituelle : prière, sacrifice, témoignage de vie chrétienne. La prière doit accompagner les missionnaires dans leur marche afin que l’annonce de la Parole soit rendue efficace par la grâce divine. Saint Paul demande souvent dans ses Lettres que les fidèles prient pour lui afin qu’il lui soit accordé d’annoncer l’Evangile avec confiance et audace.

A la prière, il est nécessaire d’unir le sacrifice. La valeur salvifique de toute souffrance acceptée et offerte à Dieu avec amour découle du sacrifice du Christ, qui appelle les membres de son Corps mystique à s’associer à ses propres souffrances et à les compléter en leur chair (cf. Col 1,24). Le sacrifice du missionnaire doit être partagé et soutenu par celui des fidèles. C’est pourquoi je recommande à ceux qui exercent leur ministère pastoral parmi les malades de leur apprendre la valeur de la souffrance et de les encourager à l’offrir à Dieu pour les missionnaires. Par cette offrande, les malades deviennent missionnaires eux aussi, comme le soulignent certains mouvements nés parmi eux et pour eux. La solennité de la Pentecôte - jour où commença la mission de l’Eglise - est célébrée dans certaines communautés comme la « journée de la souffrance pour les missions ».

« Me voici, Seigneur, je suis prét. Envoie-moi ! » (cf. Is 6, 8)

79. La coopération s’exprime également par la promotion des vocations missionnaires. A cet égard, il faut reconnaître la valeur des différentes formes d’engagement missionnaire, mais il faut en même temps réaffirmer la priorité du don de soi total et perpétuel à l’œuvre des missions, spécialement dans les Instituts et les Congrégations missionnaires d’hommes et de femmes. La promotion de ces vocations est au cœur de la coopération : l’annonce de l’Evangile requiert des annonciateurs, la moisson a besoin d’ouvriers, la mission se fait surtout avec des hommes et des femmes consacrés pour la vie à l’œuvre de l’Evangile, disposés à aller dans le monde entier pour porter le salut.

Je désire donc rappeler et recommander cette sollicitude pour les vocations missionnaires. Conscients de la responsabilité universelle qu’ont les chrétiens de contribuer à l’œuvre missionnaire et au développement des peuples pauvres, nous devons tous nous demander pourquoi, dans un certain nombre de pays, alors que s’accroissent les dons matériels, les vocations missionnaires risquent de disparaître, elles qui sont la vraie mesure du don de soi aux autres. Les vocations au sacerdoce et à la vie consacrée sont un signe certain de la vitalité d’une Eglise.

80. En pensant à ce grave problème, j’adresse mon appel avec une confiance et une affection particulières aux familles et aux jeunes. Que les familles, et surtout les parents, aient conscience qu’il leur faut apporter « une contribution particulière à la cause missionnaire de l’Eglise en cultivant les vocations missionnaires parmi leurs fils et leurs filles »167.

Une vie de prière intense, un sens réel du service du prochain et une participation généreuse aux activités ecclésiales créent dans les familles les conditions favorables à la vocation des jeunes. Lorsque des parents sont prêts à laisser un de leurs enfants partir en mission, lorsqu’ils ont demandé cette grâce au Seigneur, il les récompensera dans la joie le jour où un fils ou une fille entendra son appel.

Je demande aux jeunes eux-mêmes d’écouter la parole du Christ qui leur dit, de même qu’à Simon-Pierre et à André au bord du lac : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes » (Mt 4,19). Qu’ils osent répondre, comme autrefois Isaïe : « Me voici, Seigneur, je suis prêt. Envoie-moi » (cf. Is 6, 8) ! Ils auront devant eux une vie fascinante ; ils connaîtront le bonheur vrai d’annoncer la Bonne Nouvelle à des frères et sœurs qu’ils entraîneront sur la route du salut.

« Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Ac 20,35)

81. Les besoins matériels et économiques des missions sont nombreux, non seulement pour fonder l’Eglise avec un minimum de structures (chapelles, écoles de formation des catéchistes et des séminaristes, logements) mais aussi pour soutenir les œuvres de charité, d’éducation et de promotion humaine, champ d’action immense, spécialement dans les pays pauvres. L’Eglise missionnaire donne ce qu’elle reçoit, elle distribue aux pauvres ce que ses fils mieux pourvus de biens matériels mettent généreusement à sa disposition. Je voudrais ici remercier tous ceux qui donnent, en se sacrifiant, pour l’œuvre missionnaire : leurs privations et leur participation sont indispensables pour édifier l’Eglise et témoigner de la charité.

A propos de l’aide matérielle, il est important de voir avec quel esprit on donne. Et pour cela il faut réfléchir à son propre style de vie : les missions ne demandent pas seulement une aide mais aussi un partage pour l’annonce missionnaire et la charité envers les pauvres. Tout ce que nous avons reçu de Dieu - la vie comme les biens matériels - n’est pas à nous : cela est mis à notre disposition. La générosité avec laquelle on donne doit toujours être éclairée et inspirée par la foi ; alors, vraiment, il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.

La Journée mondiale des Missions, destinée à sensibiliser les fidèles au problème missionnaire mais aussi à recueillir des fonds, est un rendez-vous important dans la vie de l’Eglise car elle enseigne comment donner : dans la célébration eucharistique, c’est-à-dire comme offrande à Dieu, et pour toutes les missions du monde.

Nouvelles formes de coopération missionnaire

82. La coopération s’élargit aujourd’hui en prenant des formes nouvelles, qui comportent non seulement l’aide économique mais aussi la participation directe. Des situations nouvelles liées au phénomène de la mobilité exigent des chrétiens un authentique esprit missionnaire.

Le tourisme à caractère international est désormais un fait de masse. Il est positif si on le pratique dans une attitude respectueuse, en vue d’un mutuel enrichissement culturel, en évitant l’ostentation et le gaspillage, en cherchant les contacts humains. Mais aux chrétiens, il est demandé surtout d’avoir conscience qu’il leur faut toujours être témoins de la foi et de la charité du Christ. La connaissance directe de la vie missionnaire et des nouvelles communautés chrétiennes peut, elle aussi, enrichir et affermir la foi. Les visites que l’on rend aux missions sont une très bonne chose, surtout de la part des jeunes qui y vont pour servir et pour faire une forte expérience de vie chrétienne.

Les exigences du travail conduisent aujourd’hui de nombreux chrétiens de jeunes communautés dans des régions où le christianisme est inconnu, et parfois banni ou persécuté. Il en est de même pour les fidèles des pays d’ancienne tradition chrétienne qui travaillent temporairement dans des pays non chrétiens. Ces circonstances donnent évidemment l’occasion de vivre sa foi et d’en témoigner. Dans les premiers siècles, le christianisme s’est répandu surtout parce que les chrétiens qui voyageaient ou allaient s’établir dans des régions où le Christ n’avait pas été annoncé, y témoignaient de leur foi avec courage et y fondaient les premières communautés.

Plus nombreux encore sont les citoyens des pays de mission et les fidèles de religions non chrétiennes qui vont s’établir dans d’autres pays, pour des motifs d’études et de travail, ou bien contraints par la situation politique ou économique de leur lieu d’origine. La présence de ces frères dans les pays de chrétienté ancienne est pour les communautés ecclésiales un défi qui les incite à l’accueil, au dialogue, au service, au partage, au témoignage et à l’annonce directe. En pratique, même dans les pays chrétiens, se forment des groupes humains et culturels qui appellent la mission ad gentes, et les Eglises locales, avec au besoin l’aide de personnes provenant des pays des immigrés et de missionnaires rentrés chez eux, doivent se pencher avec générosité sur ces situations.

La coopération peut aussi engager les responsables de la politique, de l’économie, de la culture, du journalisme, sans oublier également les experts des diverses Organisations internationales. Dans le monde moderne, il est de plus en plus difficile de tracer des lignes de démarcation géographiques ou culturelles : il y a une interdépendance croissante entre les peuples, et cela constitue un stimulant pour le témoignage chrétien et l’évangélisation.

Animation et formation missionnaires du Peuple de Dieu

83. La formation missionnaire est l’œuvre de l’Eglise locale avec l’aide des missionnaires et de leurs Instituts, ainsi que du personnel des jeunes Eglises. Cette tâche doit être considérée non pas comme marginale mais comme centrale dans la vie chrétienne. Même pour la nouvelle évangélisation des peuples chrétiens, le thème missionnaire peut aider grandement : le témoignage des missionnaires conserve en effet son attrait même auprès de ceux qui sont loin et auprès des non-croyants, et il transmet des valeurs chrétiennes. Que les Eglises locales utilisent donc l’animation missionnaire comme élément clé de leur pastorale courante dans les paroisses, les associations et les groupes, surtout de jeunes !

A cette fin servira avant tout l’information par la presse missionnaire et par les divers moyens audiovisuels. Leur rôle est d’une grande importance, car ils font connaître la vie de l’Eglise universelle ainsi que la voix et les expériences des missionnaires et des Eglises locales où ils sont à l’œuvre. Il importe que dans les Eglises plus jeunes, qui ne sont pas encore en mesure de se doter d’une presse ou d’autres instruments, les Instituts missionnaires consacrent le personnel et les moyens voulus à ces initiatives.

Sont appelés à donner cette formation les prêtres et leurs collaborateurs, les éducateurs et les enseignants, les théologiens, spécialement ceux qui enseignent dans les séminaires et dans les centres pour les laïcs. L’enseignement théologique ne peut ni ne doit ignorer la mission universelle de l’Eglise, l’œcuménisme, l’étude des grandes religions et de la missiologie. Je recommande que, surtout dans les séminaires et dans les maisons de formation pour religieux et religieuses, on se livre à une telle étude, en veillant aussi à ce que quelques prêtres ou quelques étudiants et étudiantes se spécialisent dans les divers secteurs des sciences missiologiques.

Les activités d’animation doivent toujours être orientées vers leurs fins spécifiques : informer et former le Peuple de Dieu en ce qui concerne la mission universelle de l’Eglise, faire naître des vocations ad gentes, susciter la coopération à l’évangélisation. Il ne faut pas donner une image réductrice de l’activité missionnaire, comme si elle consistait principalement à aider les pauvres, à contribuer à la libération des opprimés, à promouvoir le développement, à défendre les droits de l’homme. L’Eglise missionnaire est également engagée sur ces fronts, mais sa tâche principale est autre : les pauvres ont faim de Dieu, et pas seulement de pain et de liberté, et l’activité missionnaire doit avant tout témoigner du salut en Jésus Christ et annoncer ce salut, en fondant les Eglises locales qui sont ensuite des instruments de libération, dans tous les sens du terme.

La responsabilité première des Œuvres pontificales missionnaires

84. Dans cette activité d’animation, la tâche première revient aux Œuvres pontificales missionnaires, comme je l’ai souvent affirmé dans les Messages pour la Journée mondiale des Missions. Les quatre Œuvres - Propagation de la foi, Saint-Pierre-Apôtre, Enfance missionnaire et Union missionnaire - ont un but commun : promouvoir l’esprit missionnaire universel au sein du Peuple de Dieu. L’Union missionnaire a comme fin immédiate et spécifique la sensibilisation et la formation missionnaires des prêtres, des religieux et des religieuses, qui doivent à leur tour assurer cette formation dans les communautés chrétiennes ; en outre, elle vise à promouvoir les autres Œuvres, dont elle est l’âme168. « Le mot d’ordre doit être celui-ci : Toutes les Eglises pour la conversion du monde entier »169.

Œuvres du Pape et du Collège épiscopal, même au niveau des Eglises particulières, elles occupent « à bon droit [...] la première place, puisqu’elles sont des moyens pour pénétrer les catholiques, dès leur enfance, d’un esprit vraiment universel et missionnaire, et pour provoquer une collecte efficace de subsides au profit de toutes les missions selon les besoins de chacune »170. Un autre but des Œuvres missionnaires est de susciter des vocations ad gentes, pour toute la vie, dans les Eglises anciennes comme dans les plus jeunes. Je recommande vivement d’orienter toujours davantage leur service d’animation vers cette fin.

Dans l’exercice de leur activité, ces Œuvres dépendent, au niveau universel, de la Congrégation pour l’Evangélisation et, au niveau local, de la Conférence épiscopale et des évêques des Eglises particulières, en collaboration avec les centres d’animation existants : elles apportent au monde catholique l’esprit d’universalité et de service de la mission sans lequel il n’y a pas de coopération authentique.

Non seulement donner à la mission, mais aussi recevoir

85. Coopérer à la mission veut dire non seulement donner, mais aussi savoir recevoir. Toutes les Eglises particulières, jeunes et anciennes, sont appelées à donner et à recevoir pour la mission universelle, et aucune ne doit se refermer sur elle-même. « En vertu de cette catholicité - dit le Concile -, chacune des parties apporte aux autres et à l’Eglise tout entière le bénéfice de ses propres dons, en sorte que le tout et chacune des parties s’accroissent par un échange mutuel universel et par un effort commun vers la plénitude dans l’unité. [...] De là, entre les diverses parties de l’Eglise, des liens de communion intime quant aux richesses spirituelles, aux ouvriers apostoliques et aux ressources matérielles »171.

J’exhorte toutes les Eglises et les pasteurs, les prêtres, les religieux et les fidèles à s’ouvrir à l’universalité de l’Eglise, écartant toutes les formes de particularisme, d’exclusivisme ou de sentiment d’auto-suffisance. Les Eglises locales, tout en étant enracinées dans leur peuple et dans leur culture, doivent maintenir concrètement ce sens de l’universalité de la foi, en offrant aux autres Eglises et en recevant d’elles dons spirituels, expériences pastorales de première annonce et d’évangélisation, personnel apostolique et moyens matériels.

En effet, la tendance à se refermer peut être forte : les Eglises anciennes, engagées dans la nouvelle évangélisation, pensent qu’elles doivent maintenant mener la mission chez elles, et elles risquent d’affaiblir l’élan vers le monde non chrétien, admettant de mauvaise grâce les vocations en faveur des Instituts missionnaires, des Congrégations religieuses ou des autres Eglises. C’est au contraire en donnant généreusement de notre bien que nous recevrons ; déjà aujourd’hui les jeunes Eglises, dont bon nombre connaissent une prodigieuse floraison de vocations, sont en mesure d’envoyer des prêtres, des religieux et des religieuses aux plus anciennes. D’autre part, les jeunes Eglises ressentent le problème de leur identité, de l’inculturation, de la liberté de croître en dehors de toute influence extérieure, avec comme conséquence possible de fermer la porte aux missionnaires. A ces Eglises, je dis : loin de vous isoler, accueillez volontiers les missionnaires et l’aide des autres Eglises, et envoyez-en vous-mêmes dans le monde ! C’est précisément en raison des problèmes qui vous préoccupent que vous avez besoin de rester en relations constantes avec vos frères et sœurs dans la foi. Par tout moyen légitime, faites valoir les libertés auxquelles vous avez droit, en vous souvenant que les disciples du Christ ont le devoir d’« obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Ac 5,29).

Dieu prépare un nouveau printemps de l’Evangile

86. Si l’on regarde superficiellement notre monde, on est frappé par bien des faits négatifs qui peuvent porter au pessimisme. Mais c’est là un sentiment injustifié : nous avons foi en Dieu, Père et Seigneur, en sa bonté et en sa miséricorde. Alors que nous sommes proches du troisième millénaire de la Rédemption, Dieu est en train de préparer pour le christianisme un grand printemps que l’on voit déjà poindre. En effet, que ce soit dans le monde non chrétien ou dans le monde de chrétienté ancienne, les peuples ont tendance à se rapprocher progressivement des idéaux et des valeurs évangéliques, tendance que l’Eglise s’efforce de favoriser. Aujourd’hui se manifeste parmi les peuples une nouvelle convergence à l’égard de ces valeurs : le refus de la violence et de la guerre, le respect de la personne humaine et de ses droits, la soif de liberté, de justice et de fraternité, la tendance à surmonter les racismes et les nationalismes, l’affirmation de la dignité de la femme et sa valorisation.

L’espérance chrétienne nous soutient pour nous engager à fond dans la nouvelle évangélisation et dans la rnission universelle, et nous pousse à prier comme Jésus nous l’a enseigné : « Que ton Règne vienne, que ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Mt 6,10).

Les hommes qui attendent le Christ sont encore en nombre incalculable : les espaces humains et culturels non encore atteints par l’annonce de l’Evangile ou dans lesquels l’Eglise est peu présente sont extrêmement vastes, au point d’exiger l’unité de toutes ses forces. En se préparant à célébrer le jubilé de l’an deux mille, toute l’Eglise est encore plus engagée dans un nouvel Avent missionnaire. Nous devons entretenir en nous la passion apostolique de transmettre à d’autres la lumière et la joie de la foi, et nous devons former à cet idéal tout le Peuple de Dieu.

Nous ne pouvons pas avoir l’esprit tranquille en pensant aux millions de nos frères et sœurs, rachetés eux aussi par le sang du Christ, qui vivent dans l’ignorance de l’amour de Dieu. Pour le chrétien individuel comme pour l’Eglise entière, la cause missionnaire doit avoir la première place, car elle concerne le destin éternel des hommes et répond au dessein mystérieux et miséricordieux de Dieu.


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