Article 5 : L’Onction des malades
II. Qui reçoit et qui administre ce sacrement ?
II. Qui reçoit et qui administre ce sacrement ?
En cas de maladie grave ...
1514 L’Onction des malades " n’est pas seulement le sacrement de ceux qui se trouvent à toute extrémité. Aussi, le temps opportun pour la recevoir est-il certainement déjà arrivé lorsque le fidèle commence à être en danger de mort à cause de la maladie par suite d’affaiblissement physique ou de vieillesse " (SC 73 ; cf. ⇒ CIC, can. 1004, § 1 ; ⇒ 1005 ; ⇒ 1007 ; CCEO, can. 738).
1515 Si un malade qui a reçu l’Onction recouvre la santé, il peut, en cas de nouvelle maladie grave, recevoir de nouveau ce sacrement. Au cours de la même maladie, ce sacrement peut être réitéré si la maladie s’aggrave. Il est approprié de recevoir l’Onction des malades au seuil d’une opération importante. Il en va de même pour les personnes âgées dont la fragilité s’accentue.
" ...qu’il appelle les presbytres de l’Église "
1516 Seuls les prêtres (évêques et presbytres) sont les ministres de l’Onction des malades (cf. Cc. Trente : DS 1697 ; 1719 ; ⇒ CIC, can. 1003 ; CCEO, can. 739, § 1). C’est le devoir des pasteurs d’instruire les fidèles des bienfaits de ce sacrement. Que les fidèles encouragent les malades à faire appel au prêtre pour recevoir ce sacrement. Que les malades se préparent pour le recevoir dans les bonnes dispositions, avec l’aide de leur pasteur et de toute la communauté ecclésiale qui est invitée à entourer tout spécialement les malades de ses prières et de ses attentions fraternelles.
III. Comment est célébré ce sacrement ?
1517 Comme tous les sacrements, l’Onction des malades est une célébration liturgique et communautaire(cf. SC 27), qu’elle ait lieu en famille, à l’hôpital ou à l’Église, pour un seul malade ou pour tout un groupe d’infirmes. Il est très convenable qu’elle soit célébrée au sein de l’Eucharistie, mémorial de la Pâque du Seigneur. Si les circonstances y invitent, la célébration du sacrement peut être précédée du sacrement de Pénitence et suivie du sacrement de l’Eucharistie. En tant que sacrement de la Pâque du Christ, l’Eucharistie devrait toujours être le dernier sacrement de la pérégrination terrestre, le " viatique " pour le " passage " vers la vie éternelle.
1518 Parole et sacrement forment un tout inséparable. La Liturgie de la Parole, précédée d’un acte de pénitence, ouvre la célébration. Les paroles du Christ, le témoignage des Apôtres éveillent la foi du malade et de la communauté pour demander au Seigneur la force de son Esprit.
1519 La célébration du sacrement comprend principalement les éléments suivants : " les prêtres de l’Église " (Jc 5,14) imposent - en silence - les mains aux malades ; ils prient sur les malades dans la foi de l’Église (cf. Jc 5,15) ; c’est l’épiclèse propre de ce sacrement ; ils donnent alors l’onction avec l’huile bénite, si possible, par l’évêque.
Ces actions liturgiques indiquent quelle grâce ce sacrement confère aux malades.