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 - 28 mars 2024 - Saint Gontran
Date : dimanche 24 février 2008 | Lire l'Evangile dans son contexte
La m餩tation

 

Les méditations

Une transformation surprenante

Saint Jean 4, 5-42

Jésus arrivait à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph, et où se trouve le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était assis là, au bord du puits. Il était environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » (En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter de quoi manger.) La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » (En effet, les Juifs ne veulent rien avoir en commun avec les Samaritains.) Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : ’Donne-moi à boire’, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. » Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; avec quoi prendrais-tu l’eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? » Jésus lui répondit : « Tout homme qui boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle. » La femme lui dit : « Seigneur, donne-la-moi, cette eau : que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. » Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. » La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari, car tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari : là, tu dis vrai. » La femme lui dit : « Seigneur, je le vois, tu es un prophète. Alors, explique-moi : nos pères ont adoré Dieu sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut l’adorer est à Jérusalem. » Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous adorons, nous, celui que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient - et c’est maintenant - où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. » La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. » Jésus lui dit : « Moi qui te parle, je le suis. » Là-dessus, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que demandes-tu ? » ou : « Pourquoi parles-tu avec elle ? » La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Messie ? » Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers Jésus. Pendant ce temps, les disciples l’appelaient : « Rabbi, viens manger. » Mais il répondit : « Pour moi, j’ai de quoi manger : c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. » Les disciples se demandaient : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? » Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas : ’Encore quatre mois et ce sera la moisson’ ? Et moi je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs qui se dorent pour la moisson. Dès maintenant, le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit avec le moissonneur. Il est bien vrai, le proverbe : ’L’un sème, l’autre moissonne.’ Je vous ai envoyés moissonner là où vous n’avez pas pris de peine, d’autres ont pris de la peine, et vous, vous profitez de leurs travaux. » Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause des paroles de la femme qui avait rendu ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. » Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y resta deux jours. Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de ses propres paroles, et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons maintenant ; nous l’avons entendu par nous-mêmes, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »

Prière d’introduction Seigneur, je te remercie de m’accorder ces quelques moments de prière silencieuse. J’ai besoin de toi pour me convertir, parce que je ne peux rien faire sans l’aide de ta grâce. Je t’ouvre mon cœur pour embrasser ton plan pour moi en ce jour. C’est seulement avec ta grâce que je pourrai être fidèle à tout ce que tu me demandes.

Demande Seigneur, par cette prière, transforme ma vie !

Points de réflexion

1. Le Christ change les cœurs. Dans ce récit, nous voyons la femme de Samarie vient puiser de l’eau comme elle l’a fait tant de fois auparavant. L’eau qu’elle tire du puits ne peut la satisfaire que peu de temps. Nous pouvons passer toute notre vie comme cette femme, recherchant à satisfaire notre soif d’une vie meilleure - peut-être à travers les plaisirs, la dernière mode, un travail intéressant ou l’accumulation de biens matériels. Toutes ces choses sont aptes à nous satisfaire mais la satisfaction obtenue est limitée et nous devons de nouveau ‘puiser’pour notre bien-être. Pourtant, si nous rencontrons le Christ, si nous lui remettons notre cœur et notre vie, si nous l’acceptons en tant que Sauveur, cela change notre cœur. Cela change notre vie. Vers quoi est-ce que je me tourne pour satisfaire ma soif de bonheur et de réalisation ?

2. Une transformation surprenante. La Samaritaine a changé de cœur et changé de vie quand elle a rencontré le Christ. Au début, elle s’adresse à Jésus simplement comme "Juif." Au fur et à mesure que son respect pour l’homme au bord du puits grandit, elle l’appelle "Seigneur." Jésus ouvre son cœur à la conversion, et elle dit, "tu es un prophète." Sa soif pour l’amour divin commence à s’épancher. Elle voit alors que Jésus peut la libérer de sa vie brisée : " ne serait-il pas le Messie ?" Le Christ se révèle en tant que Messie, et elle est totalement transformée. Avec son cœur et sa vie maintenant changés pour toujours, elle crie par toute la ville, "nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde."

3. La naissance d’un apôtre. Qui est Jésus- Christ pour moi ? Est-il simplement une figure historique qui a vécu il y a 2000 ans ? Jésus est-il simplement quelqu’un à révérer pour les nombreux œuvres humaines qu’il a accomplies ? Ou est-il un Sauveur qui a été beaucoup aimé par le passé mais qui est un peu oublié de nos jours ? Pour nous, les catholiques, Jésus-Christ doit être tout pour nous ! Il est le Messie, le Sauveur du monde. Si ma vision du Christ a été embrumée par la routine, les tentations, les hauts et les bas de la vie, j’ai besoin d’un changement de cœur et d’un changement de vie. Le Christ a fait cela pour la femme de Samarie il y a 2.000 ans, et il peut le faire pour moi aujourd’hui. Permettons-lui de nous transformer par cette prière, et avec lui nous pourrons transformer le monde !

Dialogue avec le Christ Jésus, je suis émerveillé par la transformation de la femme Samaritaine. Une brève conversation avec toi, et sa vie brisée a été restaurée : sa vie a désormais un sens et elle est investie d’une grande mission. Tu sais combien j’ai besoin de toi, Seigneur, alors je te supplie de me transformer aujourd’hui et pendant tout le Carême, pour préparer mon âme à la semaine sainte.

Résolution Aujourd’hui je trouverai l’occasion de témoigner de ma foi renouvelée.



Cette méditation a été écrite par



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