Saint Jérôme, prêtre et docteur de l’Église

Un homme demande à suivre Jésus ; il éprouve certainement une profonde admiration pour le Seigneur. Mais Jésus l’avertit que le disciple doit être prêt à l’itinérance. Sans doute est-ce une manière de l’avertir que partout il sera rejeté. Le Fils de l’homme est à la fois celui qui est mis à mort et celui qui est exalté à la droite du Père. Le faible humilié et le Christ glorieux. On ne peut pas suivre l’un plutôt que l’autre.

Puis Jésus a l’initiative d’appeler un autre homme. Ce dernier réclame de respecter le commandement du respect filial. Mais l’appartenance au Christ est plus profonde que les liens les plus intimes, même les liens familiaux. Pour suivre Jésus, il faut être prêt au déracinement pour être greffé sur le cep nouveau.

Jésus le confirme dans le troisième épisode en se montrant plus exigeant qu’Elie ne l’a été avec Elisée. La famille fait partie de ce qu’on doit laisser derrière soi.

Le point commun n’est pas une invitation à rejeter les siens ! Il est un fil rouge pour notre journée et pour notre vie : Jésus demande que nous construisions notre vie en plaçant au centre l’annonce de la Bonne Nouvelle, en nous fondant sur le roc de sa Parole. Le reste vient après et s’organise en fonction d’elle.