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 - 24 avril 2024 - Sainte Marie-Euphrasie Pelletier
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Homélie

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vierge, patronne secondaire de la France

Décidément si nous n’entendons pas le message, c’est que nous nous bouchons les oreilles ! En quinze jours, la liturgie nous aura présenté trois versions de ce passage : en Lc, Mc et aujourd’hui en Mt.
« Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux ? » Jésus a bien perçu que derrière cette question apparemment « théologique », le véritable enjeu concerne la préséance au sein du groupe restreint des compagnons du Maître. Ne parvenant pas à se mettre d’accord entre eux, ils ont fini par demander son arbitrage.
Délicatement, Jésus déplace leur demande : avant de discerner qui « est » actuellement parmi eux « le plus grand dans le Royaume », il les invite à s’assurer d’abord de pouvoir y « entrer ». Or pour cela, précise Notre-Seigneur, il leur faut « changer » radicalement de comportement, abandonner leurs rivalités stériles et « devenir » - ce qui suppose qu’ils ne le sont pas - « comme les petits enfants ».
Le « Royaume » désigne en effet la « famille de Dieu », c’est-à-dire le rassemblement de tous ceux qui reconnaissent et accueillent leur identité profonde, celle de fil(le)s du Père. Certes, cette identité nous est certes offerte par pure grâce en Jésus, le Fils unique ; encore faut-il que nous l’accueillons dans un cœur d’enfant.
« Accidentellement », nous pouvons faire partie des grands de ce monde ; ou nous pouvons appartenir à la foule innombrable des gens ordinaires. Mais « essentiellement », dans notre réalité et identité profondes, nous sommes tous appelés par le Père à devenir ses enfants, ses « tout-petits » qu’il aime avec tendresse et plus que tout en son Fils, son unique.
C’est ce qu’a saisi, mieux que quiconque, Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus : « Ah ! Jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses, ne sont venues réjouir mon cœur : l’ascenseur qui doit m’élever jusqu’au ciel, ce sont vos bras ô Jésus... Pour cela je n’ai pas besoin de grandir, au contraire, il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus. »


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