Homélie
vendredi, 28ème semaine du temps ordinaire
Notre-Seigneur nous prémunit contre toute crainte face à l’esprit du monde qui pourrait nous porter à renier le Dieu que nous avons reconnu dans notre cœur. Il nous dit : « vous qui êtes mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps ». Celui qui n’oublie pas un seul moineau et se préoccupe du moindre détail ne laissera pas les témoins de l’Evangile, les martyrs et autres témoins de la foi, dans l’oubli et le silence de la mort. Il leur rendra justice en les faisant entrer dans sa vie.
Cependant, ces paroles de Jésus ne s’appliquent qu’à ceux qui aiment Dieu de tout leur cœur et qui peuvent dire en toute assurance : « Qui nous séparera de la charité de Jésus-Christ ? » (cf. Rm 8,35-38) Vivant de l’amour de Jésus, ceux-là seuls peuvent être considérés comme faisant partie de ses amis.
En ce jour, demandons au Seigneur de renouveler notre attachement à sa personne. Qu’unis à lui dans la charité nous osions témoigner dans le don total de nous-mêmes de cet amour qui nous a racheté et nous fait vivre. Le Seigneur lui-même nous l’a dit : « Personne ne peut témoigner un plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. »