mercredi, 29ème semaine du temps ordinaire

« Si le maître de maison de maison connaissait l’heure », « il ne laisserait pas percer le mur ». Quand le voleur vient, il est impossible de lui résister parce que la surprise joue toujours en sa faveur. De la même manière, quand le Seigneur viendra, il n’y aura rien à faire, il est réellement irrésistible. Il faut donc préparer sa venue avant qu’elle n’advienne.

La différence majeure entre Jésus et le voleur vient de l’objet et de la nature de la visite. Le voleur perce le mur de la maison pour prendre un bien qu’il convoite mais qui ne lui appartient pas. Le Seigneur Jésus, lui, prend un bien qui lui appartient. Là est notre espérance et notre joie. L’homme a choisi de s’éloigner de Dieu et de s’enfoncer dans les ténèbres. Le voici prisonnier d’une nuit qui semble sans fin. Mais le Seigneur ne peut pas supporter de voir l’homme ainsi prisonnier, il a donc choisi de venir percer le mur de sa prison et de le soustraire à l’esclavage de la mort.

Cet évangile est un appel à nourrir notre espérance ; même si notre nuit semble ne jamais devoir finir, nous savons désormais que le salut est proche, il adviendra au cœur de la nuit. Nous avons tellement de prix aux yeux du Seigneur, qu’il est prêt à percer les murs pour nous rejoindre. Nous sommes le trésor qu’il désire et qu’il recherche.