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 - 26 avril 2024 - Bse Alida
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Homélie

jeudi, 30ème semaine du temps ordinaire

On voit mal les pharisiens se préoccuper du sort de Jésus ; par contre, en feignant l’avertir des intentions meurtrière d’Hérode Antipas, ils espèrent sans doute éloigner Notre-Seigneur de la ville sainte, où son ascendant sur les foules leur fait de l’ombre. Mais le Seigneur n’a que faire des intrigues des hommes : sa vie est entre les mains de Dieu son Père, et « nul ne peut rien arracher de sa main » (Jn10, 29). Ses actions - chasser les démons et opérer des guérisons - prouvent qu’il vient de Dieu et agit en son Nom. Peut-être la progression étalée sur trois jours est-elle significative de la Passion désormais proche : le premier jour, le vendredi saint, Jésus triomphe du démon ; le samedi il guérit les âmes des justes retenues prisonnières de l’Hadès, et au matin de Pâques, il atteint le but en étant intronisé à la droite du Père. Notre-Seigneur sait que le plan de Dieu se réalisera à son Heure, en se servant précisément des projets meurtriers de ses ennemis. Aussi monte-t-il à Jérusalem dans la pleine conscience de ce qui l’attend. Cependant, loin de s’apitoyer sur son sort, c’est sur la Ville Sainte qu’il pleure, comme une mère sur des enfants qui courent à leur perte en refusant la main qu’elle leur tend. Jérusalem n’a pas voulu reconnaître l’Envoyé de Dieu, Temple véritable de la Nouvelle Alliance. Aussi le Seigneur « abandonne-t-il ce Temple entre les mains » de ceux qui s’apprêtent à le détruire. Mais la mort du Juste n’aura pas le dernier mot : Jésus ressuscitera, et ce jour-là les yeux des aveugles s’ouvriront pour accueillir le Christ vainqueur, qui seul donne sens à nos vies. Car « si Dieu n’a pas refusé son propre Fils, s’il l’a livré pour nous tous, comment pourrait-il avec lui ne pas nous donner tout ? » (1ère lect.)

« “Ni la mort ni la vie, … rien ne pourra nous séparer de ton amour, Seigneur, qui est en Jésus Notre-Seigneur” (1ère lect.). Rien, si ce n’est mon refus de venir me réfugier sous les ailes de ta miséricorde. Aussi je t’en supplie : donne-moi un cœur simple qui sache reconnaître tes bienfaits. Alors je pourrai “te rendre grâce à pleine voix et te louer parmi la multitude, car tu te tiens à la droite du pauvre pour le sauver de ceux qui le condamnent” (Ps 108). »


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