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 - 16 avril 2024 - Saint Benoît-Joseph Labre
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Homélie

vendredi, 30ème semaine du temps ordinaire

Si Jésus est mort comme « juste » sur la croix (cf. Lc 23,47), c’est pour que nous découvrions qu’il existe une autre justice que la nôtre, celle de Dieu : sa miséricorde, la seule qui conduise au salut. Voilà pourquoi Jésus ne refuse à aucun moment dans les évangiles les invitations des Pharisiens. Notre Seigneur est venu pour tous ceux qui ont eu, ont, et auront besoin d’être guéris de l’hydropisie de leur autosuffisance qui les renferme sur eux-mêmes. Ce que Jésus critique, ce n’est pas de pratiquer scrupuleusement les commandements divins, mais de le faire sans aimer c’est-à-dire en ayant perdu de vue la finalité de l’observance de la Loi : montrer à Dieu combien on l’aime. Ce que Jésus avait reproché à Simon le pharisien est valable également pour les docteurs de la Loi et les autres pharisiens présents ici : ils aiment trop peu (Lc 7,47). La Loi n’a pas pour but d’empêcher ou de mettre un frein à l’amour mais au contraire de le stimuler. L’amour de Dieu ne connaît pas de limites !
Cet enseignement de notre Seigneur vaut aussi pour nous lorsque nous serions tentés de croire notre salut assuré par une vie religieuse bien en place. Rappelons-nous que tout procède de l’Amour de Dieu et doit y conduire. Saint Paul nous le dit à sa manière : « si je n’ai pas la charité, je ne suis plus qu’airain qui sonne ou cymbale qui retentit. […] Quand je distribuerais tous mes biens en aumônes, quand je livrerais mon corps aux flammes, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien » (1 Co 13, 1.3)


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