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 - 24 avril 2024 - Sainte Marie-Euphrasie Pelletier
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Homélie

jeudi, 5ème semaine du temps ordinaire

Voici un extrait du message adressé par le pape Benoît XVI à l’occasion de la Journée mondiale des malades.
« C’est dans le mystère de la passion du Christ, de sa mort et de sa résurrection, que la souffrance humaine puise sens et plénitude de lumière. Dans sa lettre apostolique "Salvifici doloris", Jean-Paul II écrivait : "La souffrance humaine a atteint son sommet dans la passion du Christ. Et, simultanément, elle a revêtu une dimension complètement nouvelle et est entrée dans un ordre nouveau : elle a été liée à l’amour, à l’amour dont le Christ parlait à Nicodème, à l’amour qui crée le bien, en le tirant même du mal, en le tirant au moyen de la souffrance, de même que le bien suprême de la Rédemption du monde a été tiré de la Croix du Christ et trouve continuellement en elle son point de départ. La Croix du Christ est devenue une source d’où coulent des fleuves d’eau vive" (n° 18).
Le Seigneur Jésus, à la Dernière Cène, avant de retourner vers le Père, s’est incliné pour laver les pieds des apôtres, en anticipant l’acte suprême d’amour sur la croix. Par ce geste, il a invité ses disciples à entrer dans sa logique d’amour qui se donne spécialement aux plus nécessiteux (cf. Jn 13,12-17). En suivant son exemple, chaque chrétien est appelé à vivre, dans des contextes divers et toujours nouveaux, la parabole du Bon Samaritain, qui, en passant à côté d’un homme laissé à moitié mort par les brigands au bord de la route, "l’a vu et a eu compassion de lui, s’est fait proche de lui, a bandé ses blessures, en versant de l’huile et du vin ; puis l’a chargé sur sa monture, l’a conduit à une auberge et a pris soin de lui ; le jour suivant, il a pris deux deniers et les a donnés à l’aubergiste, en disant : Prends soin de lui ; ce que tu dépenseras en plus, je te le rembourserai à mon retour" (Lc 10,33-35). En concluant la parabole, Jésus dit : "Va, et toi aussi fait de même" (Lc 10,37). Par ces paroles, il s’adresse aussi à nous. Il nous exhorte à nous pencher sur les blessures du corps et de l’esprit, de tant de nos frères et sœurs que nous rencontrons sur les routes du monde ; il nous aide à comprendre que, par la grâce de dieu accueillie et vécue dans la vie de chaque jour, l’expérience de la maladie et de la souffrance peut devenir une école d’espérance. En vérité, ce n’est pas le fait d’esquiver la souffrance, de fuir devant la douleur, qui guérit l’homme, mais la capacité d’accepter les tribulations et de mûrir par elles, d’y trouver un sens par l’union au Christ, qui a souffert avec un amour infini.
Je remercie de tout cœur les personnes qui, chaque jour, sont au service des malades et des souffrants, en faisant en sorte que l’apostolat de la miséricorde de Dieu, qu’ils mettent en œuvre, réponde toujours mieux aux nouvelles exigences.
Je m’adresse enfin à vous, chers malades, et je vous demande de prier et d’offrir vos souffrances pour les prêtres, afin qu’ils puissent se maintenir fidèles à leur vocation et que leur ministère soit riche en fruits spirituels, au bénéfice de toute l’Eglise.
C’est avec ces sentiments que j’implore sur les malades, et sur ceux qui les assistent, la protection maternelle de Marie, "Salus Infirmorum", et à tous, j’accorde de tout cœur ma Bénédiction apostolique.

« Vous tous qui ressentez plus lourdement le poids de la croix, vous qui pleurez, vous les inconnus de la douleur, reprenez courage : vous êtes les préférés du royaume de Dieu, le royaume de l’espérance, du bonheur, et de la vie ; vous êtes les frères du Christ souffrant, et avec lui, si vous le voulez, vous sauvez le monde » (Concile Vatican II).


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