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 - 16 avril 2024 - Saint Benoît-Joseph Labre
Date : mercredi 27 avril 2005 | Lire l'Evangile dans son contexte
La m餩tation

 

Les méditations

Le vigneron

Saint Jean 15, 1-8

A l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu’il en donne davantage. Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite : Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu’on a jeté dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous donniez beaucoup de fruit : ainsi, vous serez pour moi des disciples. »

Prière d’introduction Je viens vers toi, Seigneur, altéré. Avec le Psalmiste je prie, "Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de toi ; après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau. "(Psaume 62). Tu es la Vigne. Tu es la nourriture pour cette branche chétive qui se tient devant toi. Fais-moi faire l’expérience de la main douce mais ferme du Père qui taille et soigne mon âme de sorte que je sois plus uni à toi, Jésus, et que je produise beaucoup de fruits pour sa gloire.

Demande Seigneur Jésus, accorde-moi le don de la piété : l’amour et la dévotion filiale qui me permettront d’accomplir mes devoirs religieux avec joie.

Points de réflexion

1. Mon Père est le vigneron. Souvent, en méditant sur ce passage de l’évangile, nous nous concentrons sur le Christ. Mais tournons notre regard un moment vers le Père céleste. Contemplons le soin avec lequel le Père s’occupe du corps mystique du Christ : il le purifie, le taille, et le cultive. Ce qui l’intéresse, c’est de voir les branches porter beaucoup de fruit. Le Père céleste "sait donner de bonnes choses". Il nous "donne notre pain quotidien". Il est prompt à se réjouir de la vie trouvée dans une branche apparemment morte et il éprouve une grande joie pour un pécheur qui se repent (Luc 15,11). Seigneur Jésus, aide-moi à considérer la vérité du Père de manière vivante. Aide-moi à le connaître en tant que cultivateur de la vigne, en voyant son action dans ma vie.

2. Demeurer sur la vigne. "Il m’a dit : ’demeure en moi.’ Demeurer en lui, pour écouter les battements de son coeur, ses désirs d’amour, ses douleurs d’amour ; reposer en lui dans le plus parfait abandon d’amour, ne regarder que Jésus seul, me blottir en lui, ne suivre que ses inspirations ; n’écouter que Jésus seul ; aller à lui à travers toutes les obscurités, les souffrances et les mille difficultés de tous les jours." Ces mots, écrit par Marcial Maciel à sa mère à l’âge de dix-sept ans, peuvent nous sembler si beaux qu’ils cachent le défi même qu’ils proposent. Demeurer en Jésus exige un effort constant. L’écouter implique noyer les bruissements séduisants du monde et de nos propres désirs et caprices. Ne suivre que les inspirations du Christ demande une abnégation qui met de côté nos propres aspirations, si souvent liées à notre propre ego. Marcher vers le Christ à travers toutes les obscurités, les souffrances et les difficultés de chaque jour n’est pas un objectif pour ceux qui sont facilement intimidés. Mais, n’oublions pas que, au cœur même de nos efforts et nos difficultés, le Christ, est à l’oeuvre. Jésus nous dit, " Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit." Ayons confiance car nous savons qu’il sera fidèle à son engagement de demeurer en nous à moins que nous le rejetions volontairement.

3. Porter et devenir. " Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous donniez beaucoup de fruit : ainsi, vous serez pour moi des disciples." " Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit. "(Jean 12,24). Le Seigneur ne nous promet pas de porter simplement du fruit mais beaucoup de fruit ! Sa parole est notre garantie. A plusieurs reprises, il énonce avec confiance : "Avance au large, et jetez les filets pour prendre du poisson. " "La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux. "Allez porter des fruits qui demeurent." Le fruit dont parle le Christ a son origine en son Corps Mystique. Le fruit pour le Royaume se produit quand nous devenons ce Corps, quand nous devenons ce que nous mangeons dans son Corps Eucharistique, véritablement uni à la vigne. Quand le Christ dit à ses disciples, "« Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes »," cela signifie, " Venez derrière moi, et vous porterez du fruit." Suivre le Christ porte du fruit parce que sa vigne, le Corps Mystique, porte toujours des fruits.

Dialogue avec le Christ Qu’est-ce qui pourrait donner plus de signification à ma vie, Seigneur, que de m’unir à toi et de glorifier le Père en portant des fruits selon son plan divin ? Que cette méditation intensifie ta présence dans ma vie et tire de toi — la vraie vigne — la grâce qui portera des fruits de piété, de fidélité et de joie.

Résolution Aujourd’hui je trouverai trois occasions de prendre 30 secondes pour reconnaître la présence du Christ et pour exprimer dans mon coeur ma foi et mon amour pour lui.



Cette méditation a été écrite par



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