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 - 16 avril 2024 - Saint Benoît-Joseph Labre
Date : dimanche 15 mai 2005 | Lire l'Evangile dans son contexte
La m餩tation

 

Les méditations

Le don du Père

Saint Jean 20,19-23

C’était après la mort de Jésus, le soir du premier jour de la semaine. Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus. »

Prière d’introduction Seigneur Jésus, envoie ton Esprit m’enseigner à prier. Accorde-moi la sincérité et l’humilité nécessaires pour t’approcher avec confiance et avec contrition. Je crois en ton pardon. Je fais confiance à tes sacrements pour m’obtenir la paix et la guérison. Je t’aime, Seigneur, parce que tu as m’as aimé d’un amour sans conditions et que tu as pour moi une miséricorde infinie.

Demande Seigneur, montre-moi, ton coeur, transpercé par amour pour moi.

Points de réflexion

1. La peur. Quand Jésus est apparu soudainement, le plus grand obstacle pour les disciples était la crainte. Ils avaient peur de tout : des romains, des chefs juifs, de la faiblesse et de la sottise de chacun d’eux, de la persécution, de l’accusation, de l’échec, de l’avenir et, peut-être plus que toute autre chose, de leur propre culpabilité. La peur paralyse. La vie même des apôtres semble s’arrêter. Comment admettre d’avoir abandonné Jésus ou de l’avoir nié ? La crainte détruit la paix de l’âme. Leur plus grand besoin était de trouver la paix, de résoudre la culpabilité qu’ils ressentent d’avoir laisser tomber Jésus. Comment est-ce que je gère la culpabilité dans ma vie ? Est-ce que je la confronte, je l’ignore ou bien est-ce que je cherche à la justifier ?

2. Un signe de paix. Les disciples avaient besoin d’un signe réel indiquant que Dieu leur avait pardonnés. Jésus leur a donné ce signe. Il s’est tenu devant eux en leur montrant ses mains et ses pieds. C’était le même Jésus qui avait été crucifié. Ses paroles aussi expriment le pardon : « La paix soit avec vous ! » Il leur a pardonnés immédiatement de leurs péchés, leur accordant la paix que seulement la rémission peut donner. "C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés. " (Jean 14, 27). Le signe sacramentel qu’il leur avait confié à la dernière Cène, quand il les a ordonnés prêtres, est renouvelé. La prière de l’absolution, prononcée par le prêtre à la fin du sacrement de la réconciliation, est le signe nécessaire qui nous indique que Jésus prend sur lui nos péchés confessés et nous accorde sa paix.

Cependant, pour avoir de l’effet, un signe doit être reçu. La foi est le don qui nous permet de recevoir ce signe efficacement. Par la foi, nous savons que dans le sacrement de la confession Jésus se tient devant nous et nous pardonne avec les mots du prêtre. C’est une rencontre personnelle dans la foi. LePère Marcial Maciel,L.C. nous fait remarquer : "beaucoup de personnes sont entrées en contact physiquement avec le Christ pendant sa vie - les foules, les Pharisiens, les disciples - mais très peu, très, très peu ont eu un contact personnel véritable avec lui par la foi. " Quelle est la nature de ma rencontre avec le Christ dans le sacrement de la réconciliation ? Quels fruits ma foi porte-t-elle ?

3. « Moi aussi, je vous envoie. ». Pourquoi était-il si important que les disciples aient cette expérience personnelle du pardon de Jésus ? Ils allaient être les témoins et les apôtres du grand don obtenu pour nous par la mort et la résurrection de Jésus. Comment pourraient-ils témoigner, et partager, ce qu’ils n’avaient pas éprouvé ? Ces apôtres de la paix ont dû montrer en eux-mêmes la vie de la grâce qu’ils inviteraient d’autres à éprouver. Saint Pierre confronte très rapidement ce besoin, le jour de la Pentecôte, après avoir proclamé le Christ crucifié à la foule réunie : " ils dirent ... : « Frères, que devons-nous faire ? » Pierre leur répondit : « Convertissez-vous, et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus Christ pour obtenir le pardon de ses péchés. Vous recevrez alors le don du Saint-Esprit.’ "(Actes des Ap 2,38). Jésus voulait donner aux apôtres son pardon et les envoyer communiquer le message du salut sans tarder à autant de personnes que possible. Est-ce que je considère le sacrement de conversion comme la source et l’inspiration de mes efforts apostoliques ? Est-ce que je suis aussi désireux de partager cette grâce avec d’autres que je suis de la recevoir ? Est-ce que je crois en ma mission avec la même foi que j’exerce en demandant pardon ?

Dialogue avec le Christ Seigneur, vainc mes craintes, nées de mon orgueil et de ma vanité, de sorte que je puisse sincèrement demander ton pardon et recevoir la paix dans le sacrement de ton pardon. Fais de mon expérience un contact personnel avec ton amour par un acte de foi vivante. Aide-moi à ne pas tomber dans la routine d’une conscience relâchée afin de garder mon amour pour toi jeune et actif. Envoie ton Esprit Saint que je puisse être un apôtre convainquant de ta miséricorde. Utilise-moi pour apporter la paix et l’amour de ton cœur à beaucoup de personnes.

Résolution J’inviterai quelqu’un à aller à la confession avec moi cette semaine.



Cette méditation a été écrite par



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