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 - 23 novembre 2024 - Saint Clément Ier
Date : vendredi 31 mars 2006 | Lire l'Evangile dans son contexte
La m餩tation

 

Les méditations

Connaître Dieu

Saint Jean 7, 2 ... 30

La fête juive des Tentes approchait. Lorsque les frères de Jésus furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non ostensiblement, mais en secret. La semaine de la fête était déjà à moitié passée quand Jésus monta au Temple et se mit à enseigner. Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas lui qu’on cherche à faire mourir ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Les chefs du peuple auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Messie ? Mais lui, nous savons d’où il est. Or, lorsque le Messie viendra, personne ne saura d’où il est. » Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais celui qui m’a envoyé dit la vérité, lui que vous ne connaissez pas. Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. » On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.

Prière d’introduction « Mon fils, garde mes paroles, que mes préceptes soient pour toi un trésor. Si tu veux vivre, garde mes préceptes et mon enseignement comme la prunelle de tes yeux. Attache-les à tes doigts. Ecris-les sur la table de ton coeur. » (Proverbes 7,1)
Père, enseigne-moi tes volontés et inscris-les sur mon coeur. Fais que je croie toute parole venant de toi et que j’y mets ma confiance. Que tes promesses que tu accomplis toujours soient mon espérance. Fais-moi aimer davantage par l’accomplissement fidèle de ta volonté. Que mon oreille soit ouverte à entendre ta parole et ne permets pas que l’orgueil endurcisse mon coeur.

Demande Seigneur, je veux vivre pour toi seul et être indifférent à tout
ce qu’on peut dire de moi.

Points de réflexion

1. Sous les projecteurs. Au chapitre 23, le Lévitique place la fête des Tabernacles au 7e mois de l’année, commençant le 15e jour du mois et se prolongeant une semaine. Elle avait un double but : d’abord la commémoration de la marche des Hébreux dans le désert et une sorte de festival pour la fin des moissons. Un peu comme nos fêtes de Noël ou de Pâques où parents et amis se rejoignent pour célébrer ensemble. Nombreux étaient ceux de Galilée qui se rendaient à Jérusalem, lieu du Temple et centre de la vie politique. Plusieurs fois la vie de Jésus avait été menacée en cette ville et les oeuvres qu’il venait d’accomplir en Galilée ne pouvaient qu’intensifier l’opposition. Tout le monde en parlait. Il était bien connu. Si Jésus montait à Jérusalem, quelque chose pourrait bien arriver. Et s’il n’y allait pas, comment son Royaume pouvait-il s’étendre ? Rien ne pouvait vraiment arriver dans cette paisible et lointaine Galilée. Telle était le sujet de conversation quand ils partirent pour Jérusalem, tous ses « frères », ceux avec lesquels il avait grandi, travaillé, ses compagnons d’enfance. Et telle était le sujet de conversation de ceux qui, à Jérusalem, l’attendaient en le suivant à l’oeil. Jésus entra discrètement mais sa présence fut bientôt connue de tous.

2. Pas du tout démagogue. Jésus entra dans la cour du Temple et la foule s’assembla autour de lui. Il les écoutait, lisait leurs pensées et s’adressant à leurs coeurs, leur invitant à reconnaître Dieu et à croire à la Révélation qu’Il leur avait promise. Se reportant à leurs propres paroles, - à savoir que personne ne saurait d’où viendrait le Messie, - Il leur donna la réponse et la preuve qu’ils souhaitaient. Ils pensaient connaître d’où Il venait - humainement parlant, Il venait de la maison de Marie et de Joseph à Nazareth- mais véritablement, ils ne le savaient pas parce qu’Il venait de Dieu ; Il est Dieu lui-même, en personne. Cela, ils n’auraient jamais pu le savoir s’Il ne leur avait pas dit. Pour ceux qui ouvraient leur coeur et qui croyaient en sa parole, cela leur suffisait. Pour les autres, loin d’être une réponse, c’était une provocation.

3. Pierre d’achoppement et de scandale. « Celui qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d’un grand nombre. » (Luc 2, 34-35) Marie, sa mère, se rappelle les paroles de Siméon prononcées dans ce même Temple. Contesté, il l’était, haï de nombreux. Certains voulaient s’en débarrasser et en cherchaient le moyen. Jésus, le Bon Pasteur, le Maître : nombreux aussi étaient ceux qui l’aimaient tendrement. Personne ne peut demeurer indifférent. Ainsi, certains l’aimeront, d’autres le haïront et chercheront à le faire disparaître pour être libérés des remises en cause qu’Il apporte à leur vie.

« L’homme, dans son orgueil, se refuse encore à croire à la croix, et, pour croire, l’homme recommence à injurier le Christ, comme le vendredi saint, disant qu’il ne croira en Lui que s’il descend de la croix. Si le Christ était le progrès, la technique, le bien-être, le divertissement, selon l’esprit du monde...nous croirions facilement en Lui et L’accepterions. Mais il est la croix...Et par là, comme il y a vingt siècles, le Christ et son Evangile continue à être la pierre de scandale et de contradiction sur laquelle, nous les hommes, nous achoppons et nous nous divisons, celle qui sert à édifier ou à détruire, celle qui donne son fondement et son assurance à notre existence ou celle qui nous détruit dans notre orgueil. » (lettre du Père Marcial Maciel, L.C. du 26 mars 1975).

Dialogue avec le Christ Mon Roi et mon Sauveur, tu as surmonté la tentation et le péché pour me donner un exemple divin et me donner la grâce de t’imiter. Fais de moi un disciple fidèle dans le combat quotidien contre mon orgueil et mon égoïsme. J’espère en ton secours et j’essaierai de continuer à vivre selon ma foi, une vie conforme à ta sainte volonté.

Résolution Aujourd’hui je prierai les stations de la croix comme manière de contempler et d’accompagner le Christ dans le mystère de sa passion et de sa mort.



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