21 novembre 2024 -
Les méditations
“ Celui qui vous écoute, c’est moi qu’il écoute ”
Saint Luc 4, 16-30
Jésus vint à Nazareth, où il avait grandi. Comme il en avait l’habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui présenta le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu’ils sont libres,et aux aveugles qu’ils verront la lumière,apporter aux opprimés la libération, annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur. Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit. » Tous lui rendaient témoignage ; et ils s’étonnaient du message de grâce qui sortait de sa bouche. Ils se demandaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? » Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : ’Médecin, guéris-toi toi-même. Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm : fais donc de même ici dans ton pays !’ » Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète n’est bien accueilli dans son pays. En toute vérité, je vous le déclare : Au temps du prophète Élie, lorsque la sécheresse et la famine ont sévi pendant trois ans et demi, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie n’a été envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien à une veuve étrangère, de la ville de Sarepta, dans le pays de Sidon. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; pourtant aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman, un Syrien. » A ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où la ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.
Prière d’introduction Seigneur, je t’aime et te remercie de tout ce que tu as fait pour moi. Pourtant, souvent je cherche à négocier avec toi et je pose des conditions à ma prière, voulant à tout prix recevoir ce que je demande. Cette fois-ci, Seigneur, je désire être complètement ouvert - sans y attacher de fils. Aujourd’hui, je ne te demande rien d’autre que la grâce de bien prier.
Demande Seigneur Jésus, aide-moi à te permettre d’entrer et de régner en mon âme.
Points de réflexion
1. Parle Seigneur, ton serviteur écoute. Cela peut paraître curieux, mais l’expérience montre que notre ouverture à un message dépend souvent de notre ouverture envers le porteur du message. Il nous arrive de rejeter un conseil de quelqu’un pour l’accepter plus tard quand il nous est donné par une autre personne. Ou de négliger une lumière de Dieu parce qu’elle nous parvient à travers une personne que nous n’aurions pas choisie, ou même que nous n’aurions pas imaginé que Dieu aurait choisi. Les nazaréens font cette erreur. Le Christ a voulu la leur montrer. Qu’est-ce que le Christ a essayé de me dire récemment ? Par quel intermédiaire ? Est-ce que je suis prêt à l’écouter, peu importe le messager qu’il a choisi ?
2. Ouvre mon coeur à ton message. Les personnes de Nazareth dans l’évangile d’aujourd’hui semblent au départ tout à fait réceptives au message du Christ. Cependant, ils considéraient Jésus comme "l’un d’eux" et ils avaient donc du mal à accepter son autorité. Puis, ils décident qu’il était "trop pour eux." Sûrement ils ont dû penser qu’il avait oublié ses racines et que sa renommée lui était montée à la tête. Mais les nazaréens n’étaient ni les premiers ni les derniers à tomber dans le piège qui consiste à se concentrer davantage sur le messager que sur le message. C’est précisément pour cela que le Christ parle de Naaman le syrien, qui a été récompensé d’une guérison seulement après avoir surmonté son rationalisme (voir son histoire dans 2 Rois 5.) Cependant, les personnes de Nazareth, trop fières et trop susceptibles pour saisir le message, s’offusquent en entendant la parole de Jésus et la considèrent comme une attaque personnelle. Ma fierté blessée ne m’a-t-elle jamais aveuglé et empêché d’entendre ce que le Christ essaye désespérément de me dire ?
3. Seigneur, j’ai confiance en toi. Au cours de son ministère public, le Christ a dit à ses auditeurs, " faites-moi confiance, ou sinon, croyez à cause de mes œuvres." (Jean 14,10-11). Pourquoi ne donnerait-il pas aux habitants de Nazareth les mêmes conseils et les mêmes opportunités ? Rappelons-nous que la foi est un don. Elle est donnée gratuitement, et non pas négociée ou méritée. Au calvaire, certaines personnes ont défié Jésus de manière semblable : " descends maintenant de la croix : alors nous verrons et nous croirons." (Marc 15,32). Les coups les plus durs sont ceux qui viennent de nos ‘amis’. Une exigence orgueilleuse est particulièrement laide et nuisible quand elle vient d’un être aimé. Souvenons-nous de ceci quand nous nous adressons à Jésus, mort sur la croix par amour pour nous.
Dialogue avec le Christ Jésus, j’accepte ton désir d’entrer et de demeurer dans la maison de mon âme. Aide-moi à voir quelles parties de ma vie nécessitent une purification. Aide-moi à voir ce qui, dans ma vie t’empêche de venir - quelles portes je garde fermées. Aide-moi à être assez humble pour laisser ta grâce travailler en moi.
Résolution Je consolerai le Christ en faisant preuve de confiance totale et immédiate en lui et en son plan pour moi aujourd’hui, quelque soient les évènements.
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