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 - 21 novembre 2024 - Présentation de la Vierge Marie
Date : mardi 19 juin 2007 | Lire l'Evangile dans son contexte
La m餩tation

 

Les méditations

Moi, je vous dis...

Saint Matthieu 5, 43-48

Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. »

Prière d’introduction Seigneur Jésus, tu connais mon cœur. Il est affaibli par les effets du péché original et incapable d’aimer mon voisin comme je le devrais. Change mon coeur, et donne-moi la force intérieure d’aimer mon voisin - même lorsque cela fait mal. Aide-moi à former des habitudes de véritable don de soi, de sorte que ma volonté soit toujours disposée à t’aimer en aimant ceux qui m’entourent.

Demande Jésus, doux et humble du coeur, rends mon coeur plus comme le tien.

Points de réflexion

1. L’ancien et le nouveau. Ce commandement n’est pas du tout nouveau ; même au temps de Moïse, les juifs avaient l’obligation d’aimer leur voisin, bien que leur idée de "voisin" était souvent vague. Mais Jésus donne une nouvelle signification à la vieille loi en désignant exactement qui sont nos voisins, étendant le voisinage aux extrémités de la terre et en vivant cet enseignement avec sa vie. Il nous montre ceci par sa tolérance des remarques irréfléchies des pharisiens, par son amour véritable pour celui qui allait le trahir, par le lavement des pieds des apôtres à la dernière Cène et par son silence en haut de la croix, pendant que son peuple réclamaient qu’il se "sauve lui-même et nous avec," ce qu’il aurait pu faire, puis qu’il est Dieu. Il nous donne un nouveau commandement, "aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé." Quelle est la taille de mon voisinage - est-il seulement un cercle fermé de famille et d’amis, ou est-il illimité et inclusif ? Est-ce que je cherche à exercer une charité universelle qui permet à la grâce du Christ d’entrer librement dans les âmes que je côtoie ?

2. "Priez pour ceux qui vous persécutent." En disant ceci, Jésus nous demande d’avoir un grand coeur. Il faut du courage pour sacrifier notre fierté pour quelqu’un qui ne rendra jamais la faveur. Si nous essayons de demander à Dieu de bénir notre plus grand ennemi, nous constaterions que c’est très difficile à faire, sachant que Dieu entend toutes nos prières. Quelque chose à l’intérieur de notre cœur se rebelle ; nous pensons que cette personne ne mérite pas la grâce que nous demandons pour lui. D’un autre côté, méritons-nous vraiment l’amour de Dieu ? Tout ce que nous avons n’est-il pas un don de lui ? Pourquoi est-ce que nous serions différents ? Jésus est mort pour chacun de nous ; il serait mort pour nous indépendamment de notre réponse à son message de salut. Il est mort aux mains de ceux qu’il essayait de sauver, et il a prié : l’"Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font." Est-ce que à mon moment d’agonie, ou même dans les événements du quotidien, je suis capable de prier comme il le faisait lui, bénissant ceux qui me persécutent ?

3. "Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait." Jésus ne fait pas une simple suggestion ; il exige de nous la perfection. Il veut que toutes les âmes viennent à lui, et il choisit d’utiliser pour cela des instruments humains ; donc, il veut que nous, ses instruments, soient aussi parfaits et transparents que possible, permettant à sa grâce de passer librement par nous. Nous savons que nous ne méritons en rien la faveur de Dieu, qu’il aurait facilement pu commuté les rôles ; il aurait pu se faire connaître à quelqu’un d’autre et nous laisser chercher à tâtons dans ce monde obscur, recherchant la vérité et le bonheur dans des plaisirs passagers. Notre réponse à cet impératif doit être une réponse d’amour : un amour vrai, constant, fait d’abnégation, qui nous pousse à aimer plus, à être un meilleur instrument de la grâce, à être parfait.

Dialogue avec le Christ Seigneur, quand je contemple ton amour infini pour moi, je vois combien ma tentative d’aimer est faible. Tu as tant souffert pour moi : pendant les jours sans fin où tu arpentais un pays peu accueillant pour prêcher, tu n’as rien gardé pour toi-même, ni famille, ni biens, ni même un endroit où reposer ta tête. Tu as été humilié, torturé, mis à mort. Donne moi, Seigneur, un amour comme le tien, un amour fait non pas de sentiments mais de sacrifice. Accorde-moi la grâce d’aimer les autres comme toi tu nous aimes. Donne-moi un amour universel qui touche toutes les âmes que je rencontre. Jésus, doux et humble du coeur, rends mon cœur semblable au tien.

Résolution Aujourd’hui, je me donnerai de la peine pour faire un acte caché de charité, et je prierai un ’Je vous salue Marie’ pour quel qu’un qui m’a fait du tort.



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