Les méditations
Sur les épaules du Berger
Saint Matthieu 18, 12-14
Jésus disait à ses disciples : « Que pensez-vous de ceci ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il parvient à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »
Prière d’introduction Seigneur Jésus, je me mets en ta présence. J’ai mis de côté ce moment pour toi afin que tu me parles et que je t’écoute. Parles à mon cœur ! Je crois que tu es présent, apportant toutes les grâces dont j’ai besoin en ce moment, dans les circonstances concrètes de ma vie. J’espère en toi, Seigneur, parce que je sais combien il est inutile de mettre mon espoir dans les choses du monde. Je t’aime, Seigneur, et je sais que tu m’aimes.
Demande Seigneur, accorde-moi l’humilité nécessaire pour te suivre.
Points de réflexion
1. Le Bon Berger. Les enfants se sentent en sécurité dans les bras de leurs parents. Ils y trouvent l’amour, l’attention, et la sûreté. Les premiers chrétiens le savaient bien. Ils ressentaient les mêmes sentiments pour le Christ que ceux ressentis par les enfants pour leurs parents. Une des premières images qu’ils ont employées était celle du Bon Pasteur : une statue d’un jeune portant un agneau sur ses épaules. Elle exprime parfaitement ce que chaque chrétien trouve en Jésus : l’amour, l’attention et la sécurité. Jésus-Christ le Bon Berger nous prend dans ses bras et nous éloigne du danger. Il nous mène vers des pâturages où se trouve la source de paix et de bonheur que nous désirons tous.
2. D’humbles brebis. Si le Christ est notre berger, nous devons reconnaître que nous sommes ses brebis. Cela signifie suivre le Christ partout où il nous conduit. Cela implique de reconnaître son autorité dans notre vie. Cela signifie courber humblement notre tête et accepter que nous appartenons au Christ. C’est alors seulement que nous éprouverons la liberté et la joie d’être porté sur les épaules du Bon Berger. A chaque carrefour de la vie, Jésus nous mène à de verts pâturages par les inspirations de son Esprit, par l’enseignement de son Evangile, et par la doctrine de l’Eglise.
3. Faire partie du troupeau du Christ. Les brebis sont des créatures intéressantes. Sans berger, elles errent sans but. Elles mangent n’importe quel pâturage, elles boivent n’importe quelle eau. Le berger sait où les loups rôdent et quelles sources sont empoisonnées et il protège les brebis contre ces dangers. Comme certaines eaux de ce monde sont attirantes ! Nous n’aurions aucun mal à résister à la tentation si elle n’était pas aussi attrayante. Le Bon Berger nous rappelle "non, ne bois pas de cette eau. Elle détruira ta foi, ta dignité ; elle ne t’apportera pas la paix et le bonheur que tu cherches." Nous savons bien où se trouvent les eaux troubles de notre vie. Notre première réaction est souvent de courir nous cacher comme un mouton fugueur. Mais à la fin, comme nous sommes reconnaissants quand le Bon Berger vient à notre recherche et nous permet de retrouver la sécurité.
Dialogue avec le Christ • Le disciple : Seigneur, à quoi dois-je renoncer, et combien de fois ? • Jésus-Christ : Toujours et à toute heure, dans les plus petites choses comme dans les plus grandes, j’exige de vous un dépouillement sans réserve. Comment pouvez-vous être à moi et comment pourrai-je être à vous si vous n’êtes pas libre, au-dedans et au-dehors, de toute volonté propre ? (Thomas à Kempis, L’Imitation de Jésus-Christ, livre 3, chapitre 37, 3).
Résolution Je ferai un sacrifice pour ceux qui se sont éloignés du troupeau du Bon Pasteur.
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