Bethléem et la Croix

Prière d’introduction Seigneur, tes disciples ont sincèrement essayé de te reconnaitre et de croire en toi. Je viens vers toi aujourd’hui avec mes doutes et mes soucis, espérant trouver dans cette prière la réponse à mes aspirations profondes. Je veux croire d’une foi inébranlable et je veux t’aimer avec un cœur qui t’est tout dévoué. Je t’offre ce temps de prière en gage de ma gratitude pour tout ce que j’ai reçu de toi.

Demande Marie, aide-moi à faire la volonté de Dieu dans ma vie, tout comme ton Fils a fait la volonté du Père pour notre salut.

Points de réflexion

1. Jean Baptiste et Elie. De nouveau Jean le Baptiste est mentionné dans l’Evangile pour le rôle qu’il a joué dans la préparation pour Celui qui devait venir. Avec les prophéties de Malachie, l’attente du retour d’Elie s’est faite plus pressante chez les Juifs car c’est lui, Elie, qui devait préparer le chemin du Messie promis. Mais ils étaient venus à le considérer comme un personnage de grande puissance, comme quelqu’un qui éblouirait les hommes à son arrivée. C’est pour cela qu’ils n’ont pas reconnu la présence d’Elie en Jean le Baptiste. L’unique puissance du Précurseur était l’Esprit de Dieu appelant tout homme à se convertir afin de recevoir le Christ.

2. Bethléem et la Croix. Pourquoi le Christ a-t-il voulu devenir, à Bethléem, cet enfant faible et impuissant ? Pourquoi a-t-il revêtu ce corps humain fragile ? Il voulait souffrir avec nous et pour nous afin de nous racheter. Comme Chrétiens, qu’est-ce que cela signifie pour nos vies ? Jésus, en revêtant notre nature humaine, a accepté une vie d’épreuves. Il a embrassé la croix. La croix devient donc la source de notre fécondité, non seulement dans notre croissance spirituelle mais aussi dans la mission qui nous a été confiée d’obtenir des grâces pour les autres, pour toutes les âmes qui sont mystérieusement confiées à nos soins. Dans cette perspective, la souffrance endurée devient un geste tendre du Père qui nous façonne à l’image de son Fils.

3. L’obéissance jusqu’à la mort. L’acceptation de la croix provient de l’amoureuse obéissance du Christ au dessein de son Père, obéissance qui ne connaît ni condition ni limites. Cette obéissance par amour est ce qui donne à la souffrance sa valeur salvifique. Dès sa naissance à Bethléem, le Christ nous montre ce que c’est que d’obéir par amour. Bethléem est une école de l’obéissance. C’est là que le Christ nous enseigne que l’obéissance seule nous libère, nous rachète, nous sanctifie et nous enrichit. Seule l’obéissance nous sauve, nous libère du péché. L’obéissance seule plaît à Dieu. Embrassons la croix de l’obéissance dans les circonstances difficiles de notre vie de chaque jour, dans les épreuves qu’apportent le passage du temps, dans la peine qui nous afflige quand Dieu rappelle à Lui un être cher. L’obéissance à la volonté de Dieu dans l’amour est la voie de la sainteté, la voie qui conduit à la maison du Père.

Dialogue avec le Christ Merci, Seigneur, de nous avoir enseigné l’obéissance depuis Bethléem, à travers toute ta vie et jusqu’à ta mort sur la croix. Aide-moi à embrasser la souffrance comme tu l’as fait et à être confiant dans sa puissance à me rendre saint et à obtenir des grâces pour les âmes.

Résolution Je passerai cette journée en union avec Marie, faisant la volonté de Dieu quelle que soit la manière dont elle se manifestera.

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