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 - 28 mars 2024 - Saint Gontran
Date : mardi 5 février 2008
La m餩tation

 

Les méditations

La foi et la puissance

Saint Marc 5, 21-43

Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord du lac. Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : « Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait. Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans... - Elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans aucune amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré - ... cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement. Car elle se disait : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » A l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? » Ses disciples lui répondaient : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : ’Qui m’a touché ?’ » Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait ce geste. Alors la femme, craintive et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Mais Jésus reprit : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. » Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre pour annoncer à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. A quoi bon déranger encore le Maître ? » Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de la synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. » Il ne laissa personne l’accompagner, sinon Pierre, Jacques, et Jean son frère. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui l’accompagnent. Puis il pénètre là où reposait la jeune fille. Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher-elle avait douze ans. Ils en furent complètement bouleversés. Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache ; puis il leur dit de la faire manger.

Prière d’introduction Seigneur, la foi, l’espérance et la charité sont des dons que tu verses au cœur de ceux qui te suivent. Verse-les dans mon âme. Unis-moi plus fermement à toi.

Demande Seigneur, augmente en moi la foi, l’espérance et mon amour pour toi.

Points de réflexion

1. La grâce surviendra. « Jésus s’aperçut qu’une force était sortie de lui. Il se retourna au milieu de la foule et dit : « Qui a touché mes vêtements ? » Le Catéchisme nous enseigne que la foi, l’espérance et la charité, les vertus théologales, « sont infusées par Dieu dans l’âme des fidèles pour les rendre capables d’agir comme ses enfants et de mériter la vie éternelle » (n° 1813) La grâce de Dieu est prête à nous être donnée. Il faut seulement la foi, que nous voyons dans cette femme de l’Evangile qui a cherché le Christ et qui a cru dans sa puissance.

2. Puissance et foi. La femme de l’Evangile a suscité une réponse du Seigneur. Il s’est retourné et a dirigé vers elle toute son attention. Toute sa divine attention s’est concentrée sur elle seule. Combien de fois le Seigneur dirige-t-il son attention sur moi parce que j’ai pris l’initiative de l’appeler ? Combien de fois est-ce que je le supplie avec foi de me guérir et de me fortifier ? Un simple geste de foi peut inciter le Christ à tourner son regard vers moi.

3. Chercher au-delà de soi-même. « Elle avait beaucoup souffert aux mains de nombreux médecins et avait dépensé tout ce qu’elle possédait. » Cette femme ressemble beaucoup à des personnes qui souffrent autour de moi. Peut-être ai-je demandé moi aussi au Seigneur pourquoi il continue de permettre la souffrance. Pourquoi n’intervient-il pas pour guérir plus tôt ? Pourquoi tarde-t-il ? Ce sera toujours un mystère. Mais il y a une chose qui est certaine : quand nous souffrons, nous pouvons aller au-delà de nous-mêmes, nous pouvons quitter ce monde centré sur lui-même pour appeler au secours. C’est l’occasion de nous tourner vers Celui qui seul est plus grand que la souffrance et alors nous apprenons à accepter sa volonté avec amour.

Dialogue avec le Christ Seigneur, j’ai confiance dans ta puissance. Je veux vivre ce jour dans la confiance en toi et en ta puissance.

Résolution Je surmonterai toute crainte et toute anxiété aujourd’hui en mettant ma confiance dans le Christ.



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