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 - 7 décembre 2024 - Saint Ambroise
Date : lundi 19 mai 2008
La m餩tation

 

Les méditations

Aide mon manque de Foi

Saint Marc 9, 14-29

Jésus, Pierre, Jacques et Jean, en rejoignant les autres disciples, virent une grande foule qui les entourait, et des scribes qui discutaient avec eux. Aussitôt qu’elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite, et les gens accouraient pour le saluer. Il leur demanda : « De quoi discutez-vous avec eux ? » Un homme dans la foule lui répondit : « Maître, je t’ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet ; cet esprit s’empare de lui n’importe où, il le jette par terre, l’enfant écume, grince des dents et devient tout raide. J’ai demandé à tes disciples d’expulser cet esprit, mais ils n’ont pas réussi. » Jésus leur dit : « Génération incroyante, combien de temps devrai-je rester auprès de vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le auprès de moi. » On l’amena auprès de lui. Dès qu’il vit Jésus, l’esprit secoua violemment l’enfant ; celui-ci tomba, il se roulait par terre en écumant. Jésus interrogea le père : « Combien y a-t-il de temps que cela lui arrive ? » Il répondit : « Depuis sa petite enfance. Et souvent il l’a même jeté dans le feu ou dans l’eau pour le faire périr. Mais si tu y peux quelque chose, viens à notre secours, par pitié pour nous ! » Jésus reprit : « Pourquoi dire : ‘Si tu peux’... ? Tout est possible en faveur de celui qui croit. » Aussitôt le père de l’enfant s’écria : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance ! » Jésus, voyant que la foule s’attroupait, interpella vivement l’esprit mauvais : « Esprit qui rends muet et sourd, je te l’ordonne, sors de cet enfant et n’y rentre plus jamais ! » L’esprit poussa des cris, secoua violemment l’enfant et sortit. L’enfant devint comme un cadavre, de sorte que tout le monde disait : « Il est mort. » Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva, et il se mit debout. Quand Jésus fut rentré à la maison, seul avec ses disciples, ils l’interrogeaient en particulier : « Pourquoi est-ce que nous, nous n’avons pas pu l’expulser ? » Jésus leur répondit : « Rien ne peut faire sortir cette espèce-là, sauf la prière. »

Prière d’introduction Seigneur Jésus, je crois en ta présence au cœur de ma vie, de ma famille et de mon travail. Je crois que tu ne me demandes que des choses pour lesquelles tu me donnes la force de faire front. J’ai confiance dans la puissance de ta grâce et de ton amour. Je t’aime, Seigneur Jésus. Aide-moi à t’aimer par cette prière pour que je puisse travailler selon ta volonté et ton amour.

Demande Je crois que tu peux me changer, Seigneur.

Points de réflexion

1. Agir sans foi. Le peintre Raphaël représente ce passage avec les pauvres apôtres qui, en attendant le retour de Notre Seigneur, du Mont Thabor et de la Transfiguration, agitent les bras, désappointés et en s’excusant auprès du père désespéré et de sa famille. Ils montrent Jésus qui n’est pas encore arrivé. Combien de fois faisons-nous ce qui semble être notre tâche, sans y inclure réellement Dieu. Nous sommes rapides à voir les obstacles et à trouver nos excuses. Notre tâche « semble morte » jusqu’à ce que nous laissions Jésus y participer pour l’« élever ». Souvent même nous oublions de nous demander si ce que nous faisons est la volonté de Dieu. Quand nous excluons Dieu de notre travail ou de notre vie familiale, nous manquons de foi. Il est là… mais nous ne lui laissons pas de place pour agir. Les apôtres montrent peu de foi, pensant que c’est au-delà de leur « pouvoir ». Le père et sa famille ont également manqué de foi en ce que « ces apôtres » pouvaient faire. C’est à eux et à nous que Jésus s’adresse en disant « Ô génération de peu de foi ! » Est-ce que je fais preuve d’ un manque de foi dans mon travail et ma vie de famille ?

2. L’ultime intention de Jésus : instiller la foi. Quand Jésus revient à leur vue, le peuple est « surpris ». Quand il était absent, ils n’avaient su que discuter. Jésus s’aperçoit immédiatement de leur manque de foi. Il le voit également lorsque nous sommes ennuyés, déçus ou même écrasés. Aussi utilise-t-il toute circonstance pour illuminer notre foi. Ce qu’il a fait pour les trois apôtres qu’il avait choisis au moment de la Transfiguration, il le fait à présent pour ceux qui sont au pied de la montagne. Il permet aux neuf autres apôtres de succomber afin de leur apprendre à croire. Il teste le pauvre père également : « Si tu peux ! » Et il rappelle aux apôtres le besoin de prier. Que fait le Christ dans ma vie pour m’inviter à une plus grande foi ? Est-ce que j’y réponds avec foi ou bien est-ce que je discute seulement, puisque Jésus ne semble pas présent ?

3. Notre lutte pour croire. L’appel qui vient du cœur du père suffit à Jésus pour faire sortir l’esprit impur. L’homme proclame sa foi en admettant sa faiblesse. Combien de fois supposons-nous notre foi comme suffisante, tout en blâmant Dieu de ce qui se passe dans notre vie ? Croire n’est pas facile. Cela demande la reconnaissance continuelle de nos limites, notre incapacité à comprendre le « pourquoi » de tant d’événements et le « comment » de tant de défis. Cette humble confession doit toujours se reposer sur la grandeur de la puissance de Dieu et la totalité de son amour. Jésus ne nous reproche pas nos luttes pour croire mais plutôt nos manques d’effort quand faiblit notre foi. Ce que les apôtres n’ont pas réussi à faire, le père de l’enfant malade l’accomplit par une prière courte mais intense : « Aide mon manque de foi ! » Est-ce que je crois que tout est possible si seulement je crois ?

Dialogue avec le Christ Seigneur, donne-moi plus de foi ! Aide-moi à voir ta présence et ton action dans ma vie de tous les jours. Que je n’entreprenne jamais une œuvre de responsabilité sans, d’abord, rechercher ta volonté et sans compter sur ton assistance. Je crois que tu peux tout faire en moi, selon ta volonté. Je crois que ta volonté est dirigée vers ce qui est le mieux pour moi. Apprends-moi à prier et agir avec grande foi et confiance en toi.

Résolution Je vais rejeter tout ce qui me préoccupe et auquel je ne peux rien, en me concentrant avec confiance sur les problèmes que je peux résoudre.



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