Les méditations
A qui ressemblons-nous ?
Saint Luc 7, 31-35
« A qui donc comparerai-je les hommes de cette génération, et à qui ressemblent-ils ? Ils ressemblent aux enfants assis dans la place publique, et qui, se parlant les uns aux autres, disent : Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé ; nous vous avons chanté des complaintes, et vous n’avez pas pleuré. Car Jean Baptiste est venu, ne mangeant pas de pain et ne buvant pas de vin, et vous dites : Il a un démon. Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant, et vous dites : C’est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. Mais la Sagesse a été justifiée par tous ses enfants ! »
Prière d’introduction Dieu éternelle, la prière est ton cadeau pour moi. Je crois que tu me donnes un accès continuel et sans limites à ta puissance et ta miséricorde. Je veux considérer ce don de prière comme supérieur à tout autre. Au début de cette méditation, je renouvelle ma foi, mon espérance et mon amour envers toi.
Demande Esprit Saint, éclaire mon esprit et touche mon cœur.
Points de réflexion
1. Pointer du doigt les défauts d’autrui est un passe-temps humain favori. Dans le récit évangélique d’aujourd’hui, nous voyons que Jésus en a souvent fait les frais. Les mêmes personnes qui critiquaient l’ascétisme extrême de Jean le Baptiste jugeaient défavorablement Jésus, pour une raison diamétralement opposée. Comment satisfaire de telles critiques ? Quelle donc est la source d’une attitude si négative ? L’orgueil. Les orgueilleux, sûrs de leur point de vue, sont rapides à accuser les autres. Ils peuvent croiser quelqu’un dans la rue et sans même échanger une seule parole, ils les cataloguent, leur apposant mentalement une étiquette. Et moi : suis-je prompt à critiquer les autres ? Suis-je orgueilleux ?
2. Deux approches différentes. Jésus et Jean le Baptiste avaient deux approches bien différentes. Mais chacune avait sa place dans le plan de Dieu. Les prêches enflammés de Jean appelant au repentir ont éveillé dans certaines âmes une prise de conscience profonde de leurs péchés. L’approche douce de Jésus a contribué à faire comprendre la miséricorde de Dieu. Dans nos vies, Dieu peut emprunter des approches différentes. Le chrétien ne pense pas en terme de bonne chance ou de mauvaise chance. C’est la Divine Providence qui règle les évènements de notre vie. Un jour le Seigneur nous donne le soleil et, le lendemain, la pluie. Il sait ce dont ces enfants ont besoin. La tristesse, tout comme les moments de joie, fait partie de nos vies et Dieu tire du bien des deux. Ai-je l’humilité d’accepter le plan de Dieu sur ma vie ?
3. « Mais la Sagesse a été justifiée par tous ses enfants. » Être un enfant de la Sagesse implique de vivre dans l’humilité. Nous devons accepter que ce n’est pas à nous de juger l’humanité, et encore moins de donner des leçons à Dieu sur la manière de gérer le monde. L’enfant de la Sagesse est rempli d’espérance envers la providence divine. Pour le non croyant, l’espérance chrétienne n’est que chimère. Mais pour celui qui a l’âme remplie de foi, le plan de Dieu est un triomphe d’amour, dans lequel « toute larme sera essuyée ». Les contestataires et les mécontents chroniques, en revanche, ont du mal à être heureux. La sagesse donne la paix parce qu’elle s’accompagne de la conscience profonde que Dieu conduit les évènements. Efforçons-nous d’être les enfants de la sagesse dont le Seigneur fait l’éloge dans l’évangile d’aujourd’hui.
Dialogue avec le Christ Seigneur, donne-moi un esprit positif. Ne me laisse pas perdre mon temps et mon énergie en cherchant les défauts des autres ou en me plaignant de ma situation. Aide-moi à être miséricordieux dans mes jugements.
Résolution Témoin d’une conversation négative, j’essayerai d’en changer le ton en la rendant positive et constructive.
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