Les méditations
Portez haut la croix !
Saint Jean 3, 13-17
Jésus dit à Nicodème : « Nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. »
Prière d’introduction Seigneur, je crois que tu veux que je m’unisse à toi et qu’ainsi je puisse rayonner de ta présence. Je ne me sens pas digne d’être appelé à ton service, et je sais que la mission est au delà de mes propres forces. J’espère que je serai assez généreux pour mettre de côté mes propres préférences afin de me remplir de ton amour et d’être un signe de ta bonté pour tous ceux qui m’entourent.
Demande Seigneur Jésus, laisse-moi prendre sur moi une part de tes souffrances.
Points de réflexion
1. L’amour divin. Ne nous trompons pas : Jésus est Dieu, la deuxième personne de la Sainte Trinité, le Fils de l’homme. En raison de l’amour inouï de Dieu pour l’humanité, Jésus, malgré sa divinité, a souffert et est mort d’une mort humaine sur une croix romaine. Le Père n’a pas épargné son propre fils dans son grand désir de nous racheter. Quelle est notre réponse à cet amour intense, immensurable, insondable ? Comment supportons-nous nos propres souffrances, sachant que même le Fils de l’homme n’a pas été épargné ?
2. Moïse a préfiguré le Christ. Obéissant à Dieu, Moïse a soulevé le serpent de bronze dans le désert. Par la miséricorde de Dieu, les israélites, mordus par les serpents venimeux dans le désert, étaient sauvés de la mort physique, s’il regardait le serpent de bronze. Sur l’ordre de Dieu, et par sa miséricorde, Jésus a été élevé sur une croix, de sorte que tous les hommes, mordus par péché, peuvent le regarder avec les yeux de la foi, se repentir, croire, et être sauvé de la mort éternelle.
3. Le paradoxe de notre rédemption. Depuis toujours, l’homme s’interroge sur le problème du mal : Pourquoi est-ce qu’un Dieu bon et tout puissant permet le mal ? Saint Thomas d’Aquin nous fournit la réponse : afin d’en tirer un plus grand bien. Le plus grand mal objectif de l’histoire du monde est la crucifixion de l’Homme- Dieu, Jésus Christ. Pourtant de ce grand mal, Dieu a tiré le plus grand bien de l’histoire du monde, à savoir, le rachat de l’homme. Nous pouvons faire confiance à Dieu de nos souffrances aussi il fera sortir du bien. Efforçons-nous de croire que Dieu sait ce qu’il fait, même lorsque nous ne pouvons pas le comprendre.
Dialogue avec le Christ Mon Seigneur Jésus, la profondeur de ton amour est au delà de ma compréhension. Comment se fait- il que tu as été disposé à être élevé sur la croix et à souffrir une mort atrocement douloureuse en mon nom-quand c’était clairement moi qui ai mérité la punition que tu as supportée ? Mes souffrances sont si petites par rapport aux tiennes, Jésus ! En retour, j’ai l’intention de porter ma croix avec amour et de ne pas me plaindre, unissant mes douleurs au tiennes. Merci de l’occasion de souffrir avec toi et de te prouver que mon amour est vrai.
Résolution Aujourd’hui je méditerai en silence devant un crucifix pendant cinq minutes.
RC-SPIP-NUM:3403
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