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 - 28 mars 2024 - Saint Gontran
Date : dimanche 28 décembre 2008
La m餩tation

 

Les méditations

L’émerveillement et la prière

Saint Luc 2, 22-40

Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. L’Esprit lui avait révélé qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l’Esprit, Siméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l’enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Siméon prit l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s’en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d’Israël ton peuple. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qu’on disait de lui. Siméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. - Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d’un grand nombre. » Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S’approchant d’eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

Prière d’introduction Seigneur, je me réjouis car tu es venu habiter le temple de mon cœur. Je crois en ton amour. J’espère en ta miséricorde. Mon cœur attend impatiemment l’accomplissement de ta promesse. Merci d’être venu me trouver aujourd’hui. Je désire répondre à ton grand amour.

Demande Seigneur, aide-moi à me réjouir chaque jour davantage de ta présence.

Points de réflexion

1. Une longue attente. Notre Avent a été une bien courte attente, comparée à la longue attente de Siméon. Mais il savait, comme nous, que le Seigneur viendrait. Comme il est merveilleux de voir qu’en entrant dans sa maison, son Temple, le Fils de Dieu ne venait pas le réclamer avec toute sa puissance et majesté. Loin de là, il l’emplit de son divin amour, à peine visible dans le doux regard d’un enfant. Comme il est glorieux cet enfant, cet enfant si longtemps attendu : Dieu est fidèle à ses promesses.

2. Joie et peine. Quelle joie Marie a dû ressentir en présentant son Fils à son véritable Père ! Encore plus que Siméon, Marie s’émerveille de ce que Dieu a fait pour cet enfant qu’elle tient dans les bras. Elle le remet par amour et dans l’émerveillement, et le consacre au service de son Père. Quelles merveilles elle entend dire au sujet de cet enfant ! Voilà que les paroles de l’ange sont confirmées. Mais ici s’ajoute un nouvel élément : la promesse de grandes souffrances. Comment comprendre ? Comment cela adviendra-t-il alors qu’elle ne connaît en ce moment que joie et émerveillement ?

3. En prière. Marie s’interroge : « Qu’est-ce que cela veut dire ? » Nous sommes souvent surpris de constater que Dieu permet la souffrance dans notre marche avec Lui. En prière, Marie entend encore les paroles de l’ange : « Ne crains pas, Marie, tu as trouvé grâce devant Dieu. » Elle a non seulement trouvé grâce devant Dieu mais elle jouit de l’intimité avec Lui. Cette souffrance annoncée fait partie de cette intimité. Le chemin de son Fils sera semé de peines et de grandeurs à la gloire de son Père. Marie s’engage à ne jamais abandonner. Elle fait confiance. Celui qui la conduit est digne de confiance. Aujourd’hui, tout comme son Fils, Marie présente aussi au Père sa vie et son cœur. Est-ce que j’ose confier simplement ma vie au Seigneur ? Est-ce que j’accepte d’être conduit par Lui ?

Dialogue avec le Christ Seigneur, tu as établi ton temple dans mon cœur. En ce temps de Noël, je veux t’accueillir d’une façon toute particulière. Je te rends grâce pour cette intimité avec toi. Aide-moi à me réjouir chaque jour davantage en ta présence et à méditer sur notre rencontre définitive au ciel. Je sais que je peux te confier ma vie. Prends-la, Seigneur, et fais-en ce que tu voudras. Aide-moi à te conduire vers les autres.

Résolution Aujourd’hui, je recevrai le Christ à la communion avec une ferveur renouvelée.



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