Catholic.net International English Espanol Deutsh Italiano Slovensko
 - 24 avril 2024 - Sainte Marie-Euphrasie Pelletier
Date : mardi 3 février 2009
La m餩tation

 

Les méditations

Levons-nous !

Saint Marc 5, 21-43

Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord du lac. Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : « Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait. Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans... - Elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans aucune amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré - ... cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement. Car elle se disait : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » A l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? » Ses disciples lui répondaient : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : ’Qui m’a touché ?’ » Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait ce geste. Alors la femme, craintive et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Mais Jésus reprit : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. » Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre pour annoncer à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. A quoi bon déranger encore le Maître ? » Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de la synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. » Il ne laissa personne l’accompagner, sinon Pierre, Jacques, et Jean son frère. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui l’accompagnent. Puis il pénètre là où reposait la jeune fille. Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher-elle avait douze ans. Ils en furent complètement bouleversés. Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache ; puis il leur dit de la faire manger.

Prière d’introduction Seigneur, la foi, l’espérance et la charité sont des dons que tu répands en ceux qui te suivent. Infuse-les en mon âme. Unis-moi plus fermement à toi.

Demande Seigneur, augmente ma foi, mon espérance et mon amour pour toi.

Points de réflexion

1. Grâce en attente.
Jésus, réalisant immédiatement qu’une force était sortie de lui, se retourna et demanda : “qui a touché mes vêtements ?” Le catéchisme nous enseigne que la foi, l’espérance et la charité, les vertus théologales, sont “infusées par Dieu dans l’âme des fidèles pour les rendre capables d’agir comme ses enfants et de mériter la vie éternelle.” (CEC 1813). La grâce de Dieu est en attente. Elle a juste besoin de la même foi que nous voyons chez cette femme de l’Evangile qui aperçut le Christ et crut en sa puissance.

2. Puissance et Foi.
La femme de l’Evangile provoqua une réponse de la part de Seigneur. Il se retourne et redirige toute son attention vers elle. Toute l’attention divine était pour elle seule. Est-ce que je prends souvent l’initiative de faire appel au Seigneur pour qu’il dirige son attention sur moi ? Est-ce que je lui tends souvent la main dans la foi pour être guéri et recevoir sa force ? Un simple acte de foi peut amener le regard du Christ jusqu’à moi.

3. Se transcender.
Elle a beaucoup souffert entre les mains de beaucoup de médecins et a dépensé tout ce qu’elle avait. Cette femme ressemble beaucoup aux personnes qui souffrent autour de moi. Peut-être ai-je demandé à Dieu pourquoi permet-il toujours la souffrance. Pourquoi n’intervient-il ni ne guérit-il pas plus tôt ? Pourquoi attend-il ? Cela restera toujours un mystère, mais il y a une certitude : quand nous souffrons, nous pouvons nous transcender nous-mêmes, nous pouvons laisser de coté notre égocentrisme pour appeler au secours. Tournons-nous vers Celui, le seul, qui est plus grand que la souffrance et nous apprendrons à accepter sa volonté avec amour.

Dialogue avec le Christ Seigneur, je crois en ta force. Je veux vivre ce jour avec foi en toi et en ta puissance. Parfois, ma foi en toi parait faible. Je ne constate pas toujours de résultat immédiat. Je me décourage et recherche autre chose avec des résultats plus immédiats. Aide-moi à te faire confiance, en sachant que je récolterai le bon fruit au moment venu.

Résolution Aujourd’hui je surmonterai ma peur et mon anxiété en mettant ma confiance dans le Christ avec foi.



RC-SPIP-NUM:3650

Cette méditation a été écrite par

Dans ce chapitre d'Evangile nous vous proposons de lire



Accueil | Version Mobile | Faire un don | Contact | Qui sommes nous ? | Plan du site | Information légales