Les méditations
Les paroles de vie
Saint Jean 6, 52-59
Les Juifs discutaient entre eux : « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi. Tel est le pain qui descend du ciel : il n’est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. » Voilà ce que Jésus a dit, dans son enseignement à la synagogue de Capharnaüm.
Prière d’introduction Seigneur, je crois que tu es ici et maintenant, au moment où je me tourne vers toi, en prière. Je crois et j’ai confiance dans ton désir de m’accorder toutes grâces dont je puis avoir besoin aujourd’hui. Merci pour ton amour. Merci pour ton immense générosité envers moi. En retour, je te remets ma vie et tout mon amour.
Demande Seigneur, je veux que grandisse ma foi en toi. Aide-moi à supprimer tout obstacle sur ce chemin et à croire davantage en toi.
Points de réflexion
1. Voici le temps de la réconciliation Quand saint Paul écrit aux Corinthiens au sujet de la dernière Cène, il leur rappelle le besoin de bien s’examiner avant de recevoir le pain et de boire à la coupe (Cor,11 :28-29) C’est ce que nous faisons au début de chaque messe dans le rite pénitentiel. Nous nous arrêtons pour reconnaître et demander pardon de nos péchés, commis contre Dieu et notre prochain. Car quand nous recevons le Christ à la communion, nous le recevons dans notre cœur tout entier et non pas « dans cette partie et pas celle-là » de notre cœur. Le Christ ne l’entend pas ainsi. Il nous veut tout entier. Si nous avons fermé notre cœur au Christ par une faute grave, il nous faut alors lui demander pardon par le sacrement de réconciliation avant de s’approcher de la communion (CEC § 1457)
2. « Je suis votre nourriture » Ces paroles du Christ font sursauter notre sensibilité. Elles évoquent une image très visuelle et plus parlante qu’on ne le voudrait. Mais la traduction de « celui qui mange ma chair » correspond au texte original en grec ‘trogein’ : mâché, dévoré. Nous voyons bien que le Christ ne parle pas ici de cannibalisme, mais il veut nous signifier par là sa présence réelle dans l’Eucharistie. Ceux qui cherchent sa présence la trouveront dans la foi et ceux qui n’ont pas la foi et qui ne la cherchent pas ne le trouverons pas. C’est une grâce à demander que de pouvoir affermir sa foi en la présence réelle dans l’Eucharistie. Cette grâce est extraordinaire car elle nous permet d’être face-à-face avec le Dieu Très Saint, notre Sauveur.
3. Jour de tristesse à Capharnaüm Jésus vient à Capharnaüm après avoir été rejeté dans son propre village. C’est à Capharnaüm que Jésus a appelé ses premiers et ses plus proches amis : Pierre, andré, Jacques et Jean. Il a accompli ici de nombreux miracles et fait son discours sur l’Eucharistie qui a été l’Evangile de ces derniers jours à la Messe. Par malheur, c’est aussi la ville qui a reçu les paroles les plus dures de Notre Seigneur : « Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Tu descendras jusqu’au séjour des morts ! Car si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui. Aussi bien, je vous le déclare, au jour du Jugement, le pays de Sodome sera traité avec moins de rigueur que toi. » (Mt 11,23-24) Pour s’éviter de tels reproches, les gens de Capharnaüm n’avaient qu’une seule chose à faire : croire en Lui. « Telle est en effet la volonté de mon Père : que quiconque voit le Fils et croit en Lui, ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. » (Jn 6 ,40)
Dialogue avec le Christ Oui, Seigneur, je crois en toi. J’aspire au jour où je serai avec toi pour la vie éternelle. Je sais que je peux connaître partiellement cette joie dès maintenant par ta présence dans l’Eucharistie. Je n’ai qu’à te chercher là dans la foi.
Résolution Aujourd’hui j’offrirai un sacrifice pour une âme de purgatoire.
RC-SPIP-NUM:3804
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