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 - 28 mars 2024 - Saint Gontran
Date : samedi 15 janvier 2011
La m餩tation

 

Les méditations

Être disciple

Saint Marc 2,13-17

Jésus sortit de nouveau sur le rivage du lac ; toute la foule venait à lui, et il les instruisait. En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée, assis à son bureau de publicain (collecteur d’impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme il était à table dans sa maison, beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car il y avait beaucoup de monde. Même les scribes du parti des pharisiens le suivaient aussi, et, voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains, ils disaient à ses disciples : « Il mange avec les publicains et les pécheurs ! » Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »

Prière d’introduction Père de l’amour, source de toutes les bénédictions, aide-nous à passer de notre ancienne vie de péché à une nouvelle vie de grâce. Prépare-nous pour la gloire de ton royaume. Agis par le Christ, notre Seigneur.

Demande Seigneur, donne-moi un cœur généreux.

Points de réflexion

1. Il se leva et le suivit. ’Il se leva et le suivit’. "La brièveté de la phrase souligne clairement la promptitude de Matthieu à répondre à l’appel…Dans ce geste on peut voir le détachement d’une situation de péché et, en même temps, l’adhésion consciente à une nouvelle vie, debout, en communion avec Jésus » (Benoît XVI, audience générale, 30 Août 2006). La sainteté de vie n’est pas simplement une séparation de ce qui est péché mais, plus encore, une participation à l’amour et à la sainteté de Dieu. Ce n’est pas seulement la séparation de quelque chose mais la transformation en celui que Dieu a créé, pour que je le devienne. Quand Dieu appelle, il ne donne jamais de carte, mais une boussole. Nous ne voyons pas la pleine image, nous ne connaissons que la direction. Tous les jours il nous invite à le suivre, à approfondir une communion d’amour avec lui, et à garder nos yeux fixés sur lui comme une lampe qui brille dans un lieu obscur (2 Pierre 1,19) Matthieu n’a vraiment aucune idée de comment va finir sa vie. Mais il savait qu’elle devait changer et où ce changement devait commencer. Matthieu était tellement sûr que Jésus en valait la peine qu’il lui fit confiance et lui remit sa vie. C’est pourquoi il se leva et le suivit, jusqu’au martyre, comme le montra l’histoire. Vous et moi devons choisir tous les jours de suivre l’exemple de Matthieu sur comment suivre Jésus.

2. Lorsqu’il était à table chez lui. « Attention ! Je me tiens à la porte et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre, j’entrerai chez lui et nous dînerons en tête à tête. » (Apocalypse 3, 20). Ils célèbrent la vocation de Matthieu qui suit Jésus. Il aurait pu dire « non » ou « pas encore » ou « pas maintenant ». Mais réfléchissez aux effets si un tel refus avait eu lieu. Tout d’abord il n’y aurait pas eu de dîner et en conséquence beaucoup des amis de Matthieu auraient manqué la rencontre intime avec Jésus ce soir-là : une rencontre qui a changé définitivement certaines de leurs vies. Jésus a frappé à la porte de la vie de Matthieu et Matthieu l’a ouverte toute grande. Puis, comme la Samaritaine, il courut chercher d’autres gens afin qu’ils puissent rencontrer Jésus. Grâce au « oui » de Matthieu, Jésus commença à toucher la vie d’autres personnes. Chaque fois que nous disons « oui » à Jésus il n’agit pas seulement en nous mais par nous. Aujourd’hui encore il m’invite à dire « oui » à sa volonté et à être donc son instrument de grâce pour les autres. « Je me tiens à la porte et je frappe… »

3. Pourquoi est-ce que votre maître mange avec les collecteurs d’impôts et les pécheurs ? Pour que nous puissions recevoir deux leçons : la profondeur de son amour pour chaque âme et comment nous devons aimer les autres sans condition. « Dieu prouve son amour pour nous car au temps où nous étions encore pécheurs, le Christ est mort pour nous » (Romains 5, 8). Aimer les autres sans conditions ne signifie pas que nous acceptions joyeusement leur péché. Nous les aimons malgré leur péché et en espérant qu’ils mettront de côté, un jour, leur façon de vivre. La miséricorde est la forme de l’amour que nous ne pouvons jamais exercer directement envers Dieu. Pourtant c’est sa plus grande expression d’amour pour chacun de nous. Par le fait que Jésus est mort sur la croix pour le pardon de nos péchés, Dieu nous a révélé le summum de l’amour. Ainsi, quand nous sommes miséricordieux, que nous pratiquons le pardon, la patience envers ceux qui nous entourent, nous imitons la plus haute forme de l’amour. Jésus a mangé avec eux pour la même raison qu’il avait appelé Matthieu à le suivre : parce qu’il nous aime et qu’il veut partager sa vie avec nous.

Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, l’appel à te suivre est un appel à la conversion du cœur. Touche mon cœur par ta grâce de façon à ce que mes pensées et actions puissent toujours refléter mon désir d’imiter ton exemple d’amour. Rends-moi patient dans toutes les circonstances et capable de pardonner à ceux qui peuvent me faire du mal ou créer des difficultés.

Résolution Aujourd’hui je ferai un sacrifice et je l’offrirai pour les vocations.



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