Les méditations
Les foules accourent vers le Sauveur
St Marc, chapitre 6, 53-56
Jésus et ses disciples, ayant traversé le lac, abordèrent à Génésareth et accostèrent.
Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus : ils parcoururent toute la région, et se mirent à transporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait sa présence.
Et dans tous les endroits où il était, dans les villages, les villes ou les champs, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau.
Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.
Prière d’introduction Seigneur, je crois que tu es le Sauveur du monde. Tu es le seul qui nous apporte la vraie guérison dont nous avons tous besoin. J’ai confiance en toi Seigneur. Laisse-moi m’approcher de toi. Viens me guérir !
Demande Une bonne et juste conscience.
Points de réflexion
1. Dans ce passage de l’Evangile de Marc nous retrouvons Jésus qui est suivi par une foule nombreuse. Cette fois il a fait une traversée avec ses disciples, et en abordant à Génésareth, quelques personnes qui sont là sur la rive reconnaissent Jésus, et préviennent tout le village qu’il est là. La nouvelle se répand alors aux alentours, et l’on vient de toute la région pour voir Jésus, spécialement pour lui amener les malades. Les hommes se sentent particulièrement faibles et impuissants devant la maladie, surtout devant des maux tel que la paralysie, ou la cécité, que dès qu’ils entendent qu’il y a un homme qui fait des miracles et qui guérit tous ceux qui s’approchent de lui, ils accourent en foule.
2. Jésus, cependant, n’est pas seulement venu sur terre pour libérer les hommes de la maladie. Jésus n’est pas un « super-docteur ». Jésus est venu nous apporter le salut, la guérison pour notre âme. Nous sommes tous affectés par le péché originel, qui a laissé une blessure en nous. Nous ne faisons pas toujours le bien que nous voudrions faire, et nous faisons souvent le mal que nous ne voudrions pas faire. Et cette blessure du péché originel est aggravée par nos péchés personnels, qui peu à peu créent en nous de mauvaises habitudes, et par l’influence du monde, qui souvent nous incite plutôt au vice qu’à la vertu. Même si notre corps se porte bien, il nous faut bien reconnaître que notre âme est fragile, et souvent malade. Et comme tous ces infirmes ne voyaient leur guérison possible qu’avec Jésus, nous devons nous rendre compte qu’il est le seul qui pourra nous guérir de ces blessures intérieures.
3. Pourquoi donc ne voit-on pas les hommes accourir encore vers Jésus, alors que tous ont une âme qui a besoin d’être guérie ? C’est que malheureusement ce mal qui nous touche aveugle notre esprit, notre intelligence. Nous ne voyons plus toujours le bien comme le bien, et le mal comme le mal. Et bien que nous sommes tous malades, les hommes qui sont conscients d’avoir besoin de guérison sont bien peu. C’est donc cette prière qu’il nous faut d’abord faire : Seigneur, fais que je vois ! Aide-moi à reconnaître que j’ai besoin de toi ! C’est le premier pas de la guérison : reconnaître la maladie. Beaucoup pensent ne pas avoir besoin de Dieu dans leur vie. C’est là que se trouve la source de bien des problèmes : celui qui se ferme à Dieu se ferme au seul remède qui pourrait guérir son âme, et il s’enferme donc dans une spirale qui le portera de plus en plus vers le mal. Et pourtant il suffit de bien peu pour en sortir. Tous les gens qui touchaient à peine le vêtement de Jésus étaient guéris. Seule la vérité nous rendra libre.
Dialogue avec le Christ Seigneur, je suis souvent aveuglé par mon orgueil et mon égoïsme. Aide-moi à voir Seigneur, à voir la vérité sur moi-même. A me voir tel que je suis. Sans toi je ne peux rien faire. Fais que je ressente ce besoin profond que mon âme a de toi. Aide-moi à me convertir. Laisse-moi m’approcher de ton cœur plein de miséricorde.
Résolution Demander à Jésus l’humilité pour me reconnaître nécessiteux de lui.
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