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 - 24 avril 2024 - Sainte Marie-Euphrasie Pelletier
Date : lundi 18 juin 2012
La m餩tation

 

Les méditations

Discours sur la montagne : la nouvelle justice face à la loi du talion 

Evangile selon St Matthieu, chapitre 5, 38-42

Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, dent pour dent.?Eh bien moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre.?Et si quelqu’un veut te faire un procès et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau.?Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui.?Donne à qui te demande ; ne te détourne pas de celui qui veut t’emprunter. »

Prière d'introduction
Dieu qui fais justice, Seigneur, Dieu qui fais justice, parais ! Lève-toi, juge la terre ; aux orgueilleux, rends ce qu’ils méritent. (Du Psaume 93). C’est toi le roi de justice : fais régner ton amour dans nos vies.

Demande
Donne-moi la force, Seigneur, de croire en Ta justice qui est supérieure à celle des hommes et de renoncer à toute revendication, afin que resplendisse Ta gloire.

Points de réflexion

1. Une occupation malsaine. La querelle est un des sports favoris du grand monde dominé par le Malin. La polémique et la haine croissent sur la caillasse notre l’égoïsme et alimente la division ; et pis que tout, elles détournent nos regard de Dieu, notre Père très aimant, qui cherche à nous édifier, à nous porter à notre plus haute dignité. Au lieu de répondre au doux appel de Dieu, on répond aux stimulations des passions désordonnées.
Le disciple du Christ ne doit pas entrer dans ce jeu des passions, ne pas se contaminer de la haine ou des abus de confiance. Combien de querelles détruisent les vies et les familles et ruinent l’âme ! Apprenons plutôt à élever le regard vers des intérêts supérieurs, ceux de la gloire de Dieu et de son règne d’amour.

2. Comment interrompre la spirale de la violence. Si la haine engendre la violence, la vengeance ne sera certainement pas le moyen pour interrompre la spirale de la violence et pour lui couper le souffle. Tandis que l’Ancien Testament proposait au peuple élu, comme mesure de se démarquer des peuples où régnait la loi du plus fort, de ne pas riposter à la violence subie avec une répression allant au-delà de celle qui lui a été infligée ("œil pour œil" et rien de plus), Jésus propose une autre voie : celle de l’héroïsme du pardon. La vertu nécessaire pour renoncer à la violence doit être demandée à Dieu.
Il n’y a que le Souffle qui peut couper le souffle à la haine. Demandons lui son assistance, à cet Esprit Consolateur. C’est lui qui guérit les blessures et édifie la sainteté. Il est comme un un baume de bonne odeur dans notre âme, qui répand son odeur de paix à l’entourage. Combien meilleur est cet esprit de paix.

3. La béatitude : un chemin éminemment positif. Avec cette haute exigence évangélique, Dieu n’invalide pas le droit et la justice. Le Christ nous conduit sur un chemin supérieur : celui d’une sagesse de la croix (cf. 1 Co 1, 23-25). De nouveau, la justice et la vérité ne sont pas faussés, mais sacrifiés pour un bien majeur : la victoire de Dieu sur le mal. Il faut que le mal puisse démontrer sa malice pour tomber par soi même. Le mal ne produit rien de bien, il implose. Le bien ne peut pas se compromettre avec la rhétorique du mal, celle de l’auto-affirmation et de l’amour propre, celle de la puissance qui est fondée sur la loi du plus fort.
Heureux ceux qui pleurent, bienheureux ceux qui assument le sacrifice, qui croient en la justice de Dieu et misent dessus, au lieu de compter sur les hommes, sur les propres forces, les propres qualités, sur les armes et sur la vengeance. La béatitude est un chemin vers Dieu, le seul pour suivre le Christ. Mais plus encore, la béatitude est une ouverture de notre cœur à Dieu qui se tient devant la porte et qui frappe (cf. Ap 3,20).

Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, tu as pris sur toi toute la charge de notre faute pour nous éviter les conséquences morales du péché et nous libérer du règne de la haine. Tu es mort sur la croix. Avant de me plaindre des injustices à mon égard, je veux te demander pardon pour les nombres de fois que je t'ai trahi, abandonné, négligé. Puisse ma pénitence se transformer en action de grâce pour le pardon que tu as répandu et en une louange passant outre l'amertume.

Résolution
Renoncer à la querelle et à toute réponse polémique- en famille, au travail, à l'école, dans un accrochage au déplacement ou dans une bousculade au marché ?



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