Les méditations
« C'est l'Esprit qui parlera en vous »
Evangile selon St Matthieu, chapitre 10, 17-22
Jésus disait à ses disciples :
« Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. Vous serez traînés devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas pour savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. »
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, que Ton Esprit Saint vienne guider et inspirer mes pensés et mes paroles durant ce temps de prière, pour que je puisse grandir dans cette même sagesse que Tu donnas à Ton martyr Saint Etienne, pour témoigner mieux de Ta vérité.
Demande
Nous nous unissons à l’intention de prière de notre Saint Père, le Pape Benoit XVI, pour ce mois de décembre. En cette année de la foi, prions pour que le Christ se révèle à toute l’humanité, avec la lumière qui émane de Bethlehem. Que cette lumière puisse se refléter chaque jour d’avantage sur le visage de l’Eglise.
Points de réflexion
1. C’est étonnant que le jour suivant la grande fête de la naissance du Seigneur, l’Eglise nous propose de fêter le martyr de Saint Etienne. D’autres martyrs suivront aussi dans les prochains jours, notamment le martyr des Saints Innocents, le 28 décembre et St Thomas Bequet le 29 décembre. L’histoire de l’Eglise est jalonnée par le témoignage des martyrs. Le XXème siècle compte pour lui seul le plus grand nombre de martyrs dans toute l’histoire de l’Eglise. Pourquoi l’Eglise parle-t-elle du martyr, dans une saison liturgique marquée par la joie et la lumière de la venue de notre Sauveur ?
2. Le mystère de Bethlehem est avant tout le mystère de l’amour de Dieu pour nous. Nous voyons dans ce mystère de Noël un Dieu qui est prêt à abandonner sa gloire et sa puissance, pour venir vivre parmi nous en devenant un pauvre petit enfant, couché dans une mangeoire. Le Seigneur a voulu se faire proche de nous, pour nous révéler son amour avec un cœur d’homme et un langage humain. D’où est venu le courage d’Etienne de donner sa vie pour le Christ ? Ne serait-ce pas qu’Etienne avait fait une expérience fulgurante de cet amour de Jésus ? Ne serait-ce cet amour qui le poussa à se donner jusqu’au bout pour l’Evangile ? Comme Bethléem le martyr est aussi un mystère d’amour.
3. L’amour mène toujours à l’imitation. Etienne, en donnant sa vie pour Jésus, a bien voulu imiter la mort du Christ pour lui sur la croix. Ce n’est pas par hasard qu’Etienne, au moment de sa mort, reprend presque textuellement les dernières paroles de Jésus sur la croix. Jésus demanda au Père de pardonner à ses bourreaux et il lui confie son Esprit.
4. Si Dieu s’est fait enfant ; n’était-ce pas aussi pour mendier notre amour ? Jésus n’est pas seulement venu nous révéler l’amour du Père, mais il est aussi venu nous demander notre amour, notre foi et notre confiance. Un petit enfant ne demande rien de plus, que d’être accueilli et aimé. Etienne a accueilli et aimé Jésus dans sa vie et il a tout fait pour aider ses frères à accueillir et aimer le Christ. Il a même tendu la main aux cœurs endurcis, qui méprisaient le Seigneur.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, Tu es venu le jour de Noël pour Te faire proche de moi et me permettre de voir et toucher Ton amour. Remplis mon cœur de Ton amour. Que je puisse trouver dans cet amour la force et le courage de Te suivre, de Te servir et de T’imiter, comme St Etienne. Que cet amour me permette d’aimer et de pardonner à mes ennemis, et de chercher leur bien.
Résolution
Prier un Notre Père et un Je vous salue Marie, en demandant au Seigneur et à la Vierge de bénir ceux qui me blessent.
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