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 - 28 mars 2024 - Saint Gontran
Date : mercredi 23 janvier 2013
La m餩tation

 

Les méditations

Jésus sauveur provoque l'hostilité des pharisiens

Evangile selon St Marc, chapitre 3, 1-6

Un jour, Jésus entra dans une synagogue ; il y avait là un homme dont la main était paralysée.
On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat ; on pourrait ainsi l’accuser.
Il dit à l’homme qui avait la main paralysée : « Viens te mettre là devant tout le monde. » Et s’adressant aux autres :
« Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie, ou de tuer ? » Mais ils se taisaient.
Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il l’étendit, et sa main redevint normale.

Prière d'introduction
Seigneur Jésus, me voici en Ta présence. Tu nous as promis de rester avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Je sais bien que je ne peux pas Te voir, mais je sais que Tu m’écoutes. Je T’imagine debout à côté de moi, ressuscité, avec les marques de Ta Passion. C’est comme cela que Tu es apparu à tes apôtres le soir de Pâques. Aujourd’hui, Tu viens aussi me voir et me dire de ne pas avoir peur car Tu m’aimes et Tu ne veux que mon bonheur. Je T’en prie, accorde-moi la vie éternelle, à moi ainsi qu’à tous ceux que j’aime. Merci !

Demande
Seigneur Jésus, donne-moi la grâce de me connaître mieux !

Points de réflexion

1. Le texte de l’Évangile se situe au début de la vie publique de Jésus. Le Seigneur parcourt la Galilée en prêchant dans les synagogues et en guérissant les malades. Ce matin de sabbat, il entre dans une synagogue pour la prière en commun. Les pharisiens veulent le mettre à l’épreuve, ils lui amènent un malade pour qu’il le guérisse, afin de l’accuser de violer le sabbat. Mettons-nous dans la peau de cet homme à la main paralysée. On peut s’imaginer que sa main droite est froide, rigide, couverte de croûte et de gerçures. Peut-être est-elle restée plus petite que l’autre. En tout cas, cette paralysie rend la vie impossible à ce pauvre homme, étant donné qu’elle l’empêche de travailler et de gagner sa vie. Et moi ? Qu’est-ce qui me paralyse intérieurement ? Quelles sont les blessures dont j’ai besoin d’être guéri ? Ma paresse ? Ma routine ? Mon orgueil ? On a tous besoin de guérison spirituelle, le Christ n’est pas venu appeler les bien portants, mais les pécheurs.

2. Lorsque Jésus se rend compte du piège que lui ont tendu les pharisiens, il aurait pu agir de plusieurs manières. Il aurait pu faire comme s’il n’avait rien vu. Il aurait pu s’indigner de leur mauvaise foi et sortir de la synagogue en secouant la poussière de ses sandales. Il aurait pu dire au paralysé qu’il aimerait bien le guérir, mais que c’était le sabbat, qu’il valait mieux revenir le lendemain... Mais le Seigneur a un cœur tellement rempli d’amour pour les hommes qu’il ne peut résister à la vue d’un malheur. Il est pris de compassion. Il est d’ailleurs venu sur terre pour nous révéler l’amour du Père, et il le révèle par ses actes. Nous pouvons avoir une confiance totale dans le Seigneur. Il sait ce dont nous avons besoin, il ne veut que notre bonheur.

3. On peut être surpris par le regard de colère que le Christ porte sur les pharisiens. Mais il faut se rappeler que la colère de Dieu ne s’oppose pas à sa miséricorde. C’est plutôt la réaction divine devant le mal. Il n’y a pas de compromis possible avec le péché. Le Seigneur aime les pharisiens, il les aime autant que l’homme dont il guérit la main, et il souhaiterait les guérir de ce que l’évangile appelle l’endurcissement de leurs cœurs. Cet endurcissement, c’est l’orgueil de ceux qui pensent qu’ils n’ont pas besoin de conversion. Jésus est attristé par leur résistance à Dieu. Ils sont comme des morceaux de métal tellement rouillés qu’ils ne sont plus conductibles : ils croient vivre la loi, mais ils sont devenus insensibles à l’amour de Dieu, qui est pourtant le cœur de la loi. Et nous ? Sommes-nous durs de cœur ? Ou savons-nous reconnaître que nous ne sommes pas parfaits ?

Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je viens à Toi comme le malade de l’évangile d’aujourd’hui. Je T’en prie, guéris-moi ! Tu sais que j’ai envie de dire que je n’ai pas besoin de guérison. Souvent, je voudrais bien ne pas avoir besoin de Toi. Fais-moi prendre conscience que, sans Toi, je ne peux rien faire ! Change mon cœur insensible en un cœur qui accepte Ton amour !

Résolution
Dire un mot d’encouragement à une personne malade.



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