Les méditations
Jésus est le vrai pasteur et la porte des brebis
Evangile selon St Jean, chapitre 10, 1-10
Jésus parlait ainsi aux pharisiens : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans la bergerie sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est lui le pasteur, le berger des brebis.
Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a conduit dehors toutes ses brebis, il marche à leur tête, et elles le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un inconnu, elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne reconnaissent pas la voix des inconnus. »
Prière d'introduction
Aujourd’hui, je me trouve devant Toi Seigneur. Avant même que j’ai pu Te chercher. Et pourtant, mon âme Te cherche, Toi, mon Dieu. Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant. Toi qui me donnes la vie aujourd’hui encore. Toi qui ne cesses de me regarder et de me soutenir. Envoie Ta lumière et Ta vérité : qu’elles guident mes pas jusqu’à Toi.
Demande
Découvrir, grandir dans la conscience que Jésus s’est incarné pour moi, qu’Il est venu pour moi, qu’Il est mon roi, qu’Il s’offre pour moi et qu’Il me transmet la parole de Dieu.
Points de réflexion
1. « Celui qui entre par la porte, c’est lui le pasteur, le berger des brebis. » C’est Jésus qui entre dans la bergerie, par la porte, parce qu’il est le maître chez lui. Il est le pasteur de son peuple. Jésus est le roi qu’Israël réclamait à Dieu, pour les gouverner face aux autres nations. Le seul roi véritable, qui puisse gouverner le peuple du Seigneur, et non pas Saül, David ou Salomon. Car Il est le seul qui soit selon le cœur de Dieu. Ainsi Il marche devant nous, nous montrant le chemin. Nous pouvons Lui faire confiance, parce qu’Il n’est pas un inconnu venu pour voler, égorger, détruire. Il n’est pas un roi, qui laisse mourir son peuple et fuit pour sauver sa peau. Nous le vivons dans le mystère pascal, le roi des Juif meurt pour son troupeau.
2. Cette mort n’est pas un échec tragique et insurmontable, comme l’est la mort d’un roi pour son peuple. Car, par cet acte, ce roi donne la vie à son peuple, nous donne la vie que nous avions perdue. Les prêtres offraient des sacrifices en réparation pour les péchés du peuple, pour réparer les offenses envers Dieu, le trois fois Saint. Mais comment le fait d’offrir un animal peut-il réparer l’injure d’un homme faite à Dieu, ma rébellion de créature face à mon créateur, qui a tout fait pour moi ? Parce que Jésus est Le prêtre, Il s’offre pour moi en sacrifice pour réparer ma faute. C’est la création nouvelle entre le Ciel et la terre. C’est la vie en abondance. C’est un don inimaginable pour moi et pour chacun de mes frères, le don de Dieu, qu’ont reçu saint Pierre, les apôtres, la famille de Corneille et tous les hommes.
3. Cette parabole est adressée aux pharisiens. Elle met en garde et dénonce une manière de vivre, contraire à ce qui est juste. Les actions mauvaises, les actions de bandits révèlent un cœur qui s’est détourné de Dieu. Lui seul donne la vie. Jésus annonce ainsi que le royaume de Dieu est proche et invite à la conversion. C’est sa mission prophétique en tant qu’envoyé du Père, celle d’annoncer la parole de Dieu. Cette parole c’est Lui-même. Il nous invite à écouter, à l’écouter. C’est seulement ainsi que nous pourront reconnaître sa voix et Le suivre, pour qu’Il nous conduise aux verts pâturages. L’Esprit Saint veut nous conduire comme Il a conduit saint Pierre, ce qui a permis que des païens reçoivent de Dieu la conversion qui fait entrer dans la vie.
Dialogue avec le Christ
Jésus, merci d’être venu pour moi et pour mes frères. Guide-moi par Ta parole, sois mon roi et mon défenseur. Vis en moi.
Résolution
Être attentif à reconnaître la voix de mon berger pendant la journée, Lui qui me guide sur le chemin de la vie.
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