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 - 25 décembre 2024 - Nativité du Christ
Date : lundi 23 février 2015
La m餩tation

 

Les méditations

La venue du Fils de l'homme, pasteur, roi et juge de l'univers

Evangile selon St Matthieu, chapitre 25, 31-46

« Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : ?Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.
Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !?
Alors les justes lui répondront : ?Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu... ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ??
Et le Roi leur répondra : ?Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.?
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : ?Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.
Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.?
Alors ils répondront, eux aussi : ?Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ??
Il leur répondra : ?Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.?
Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »

Prière d'introduction
Seigneur, merci de me donner ce temps de prière et de réflexion. Tu es le juge qui va peser toutes mes actions au jugement dernier. Mais tu veux aussi que tous les hommes soient sauvés, tu as même donné ta vie pour moi. Que suis-je prêt à faire à mon tour pour toi ?

Demande
Seigneur, aide-moi à profiter de ce Carême pour me convertir !

Points de réflexion

1. Le Carême invite tous les chrétiens à réfléchir sur les fins dernières : la mort, le jugement, l’enfer et le paradis. C’est pourquoi le passage évangélique d’aujourd’hui me transporte au dernier jour, au jour du jugement universel. La première chose à savoir, c’est que ce jour-là va arriver. Ce n’est pas une simple parabole ou une belle image que Jésus emploie ici, au contraire, il parle clairement à ses disciples de sa venue dans la gloire. Je ne peux pas savoir quand cela aura lieu, mais je peux être sûr que cela aura lieu.
Ma vie est comme une année scolaire d’un élève de Terminale, de Maths Spé ou de première année de médecine. Je sais que j’aurai des examens ou des concours à la fin de l’année, je sais que je dois travailler dur pour réussir ces épreuves. Si j’arrive au jour de l’examen sans être prêt, je ne pourrai pas dire qu’on ne m’avait pas prévenu. La différence, c’est que le jugement dernier n’est pas un concours où seuls les meilleurs sont acceptés, au contraire, Dieu veut que tous les hommes soient sauvés. Il me donne même la clé du paradis. Et cette clé, c’est la pratique de la charité.

2. Pendant le Carême, l’Église me propose trois résolutions : la prière, le jeûne et l’aumône. Quand on entend parler d’aumône, on pense d’abord aux clochards qui mendient dans le métro, mais il y a beaucoup de façons différentes de pratiquer l’aumône. On les retrouve dans les exemples que le Christ donne dans notre passage évangélique. Les quatorze œuvres de miséricorde matérielles et spirituelles sont aussi une manière de faire l’aumône. Si on considère l’aumône au sens large, c’est un synonyme de la charité.
Pourquoi Jésus fait-il de la charité la condition pour être sauvé ? Pourquoi saint Paul ajoute-t-il que la charité est la vertu la plus importante ? Tout simplement, parce que nous sommes faits pour aimer. C’est le but de la vie de chaque homme. Et qui peut combler ma soif, si ce n’est Dieu ? C’est pourquoi la charité donne une valeur supérieure à n’importe lequel de mes actes. C’est comme si on prenait une mélodie toute simple et qu’on l’accompagnait avec tout un orchestre symphonique. Le petit air de départ est devenu une harmonie splendide. C’est ainsi que la charité peut transformer chacune de mes actions.

3. Un des plus grands défis de la charité, c’est l’indifférence. On a souvent la tentation de rester tranquillement chez soi, sans vouloir se préoccuper des problèmes des autres. Parfois, les réseaux sociaux encouragent cette indifférence : on préfère rester connecté sur son ordinateur plutôt que de se lever pour mettre la table ou rendre un service. En mai dernier, un jeune homme a vu tomber le cycliste Marcel Kittel dans le sprint final du Giro d’Italia. Il s’est approché de lui mais, au lieu de l’aider, il a sorti son portable pour se faire un selfie. Ce genre d’exemple doit m’aider à comprendre comment se manifeste l’indifférence. Suis-je indifférent avec les membres de ma propre famille ? Avec mes amis ? Avec les gens que je ne vais croiser qu’une fois dans ma vie ? Si je n’ai pas l’habitude de rendre service, alors je dois me rappeler ce que dit le Christ : « Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces petits, à moi non plus vous ne l’avez pas fait ».

Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, merci de m’avoir créé libre ! Ainsi, je peux faire le choix de t’aimer et partager ton éternité bienheureuse. Aide-moi à faire le bien avec constance, sans me laisser dévier par les tentations d’égoïsme et d’indifférence. Sainte Vierge Marie, tu sais très bien ce dont j’ai besoin, accorde-le moi, je t’en prie.

Résolution
Aujourd’hui, au lieu de penser à moi, je montrerai de l’intérêt pour quelqu’un de mon entourage : je m’intéresserai à ses projets et à ses difficultés.



Cette méditation a été écrite par Frère Benoît Terrenoir, LC

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