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 - 28 mars 2024 - Saint Gontran
Date : samedi 21 février 2015
La m餩tation

 

Les méditations

Reconnaissons notre besoin de conversion

Evangile selon St Luc, chapitre 5, 27-32

Après cela, Jésus sortit et remarqua un publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts) du nom de Lévi assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » Abandonnant tout, l’homme se leva ; et il le suivait. Lévi donna pour Jésus une grande réception dans sa maison ; il y avait là une foule nombreuse de publicains et d’autres gens attablés avec eux. Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus leur répondit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent. »

Prière d'introduction
« Toi qui es bon et qui pardonnes, plein d’amour pour tous ceux qui t’appellent, écoute ma prière, Seigneur, entends ma voix qui te supplie » (Psaume 85, liturgie du jour).

Demande
« Écoute, Seigneur, réponds-moi, car je suis pauvre et malheureux. Veille sur moi qui suis fidèle, ô mon Dieu, sauve ton serviteur qui s’appuie sur toi » (Psaume 85, liturgie du jour).

Points de réflexion

1. L’appel de Matthieu. « Jésus sortit et remarqua un publicain ». Il est allé à la rencontre de Levi, il a posé son regard sur lui. Lévi, qui est l’apôtre et évangéliste saint Matthieu, est assis au bureau des impôts, il était à sa tâche quand Jésus l’appelle à le suivre et « abandonnant tout, il se leva et le suivait » ; il ne termine même pas ses comptes. En 2006, Benoit XVI dédia une catéchèse à chaque apôtre, il fit cette réflexion sur Matthieu : « Jésus accueille dans le groupe de ses proches un homme qui, selon les conceptions en vigueur à l’époque en Israël, était considéré comme un pécheur public. (...) Jésus n’exclut personne de son amitié. La bonne annonce de l’Évangile consiste précisément en cela : dans l’offrande de la grâce de Dieu au pécheur ! Dans la figure de Matthieu, les Évangiles nous proposent donc un véritable paradoxe : celui qui est apparemment le plus éloigné de la sainteté peut même devenir un modèle d’accueil de la miséricorde de Dieu et en laisser entrevoir les merveilleux effets dans sa propre existence ».

2. Le jugement des pharisiens. « Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples : Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? ». Aux accusations des pharisiens, Jésus répond par cette phrase lapidaire : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent ». Une réponse qui les vise directement mais de laquelle nous pouvons tous en tirer une conclusion. Si nous pensons être parfaits, d’une certaine manière, nous affirmons ne pas avoir besoin de Jésus, mais si, au contraire, nous reconnaissons notre faiblesse, notre besoin de conversion, nous sommes prêts à accueillir l’action rédemptrice du Christ en nous.
Il est intéressant de lire la première Lecture du prophète Isaïe, qui décrit l’attitude opposée des pharisiens : « Si tu fais disparaître de chez toi le joug, le geste accusateur, la parole malfaisante, si tu donnes à celui qui a faim ce que toi, tu désires, et si tu combles les désirs du malheureux, ta lumière se lèvera dans les ténèbres et ton obscurité sera lumière de midi. Le Seigneur sera toujours ton guide. En plein désert, il comblera tes désirs et te rendra vigueur ».

3. « Suis-moi ». En ce début de Carême, la liturgie nous propose l’exemple de la conversion de saint Matthieu. La conversion est une démarche, comme l’indique le verbe hébreu Sûb : changer de route, renverser la direction, revenir en arrière. L’appel de Jésus « suis-moi » s’adresse aussi à chacun de nous, il veut nous détacher de nos activités qui nous éloignent de lui. « Lévi donna pour Jésus une grande réception dans sa maison » Cet homme marche à la suite de Jésus, et reçoit le Seigneur dans la demeure de son âme. Qu’en ce Carême, notre conversion consiste à goûter la présence de Jésus en nous-mêmes, en nous détachant des choses extérieures pour construire notre demeure intérieure.

Dialogue avec le Christ
« Prends pitié de moi, Seigneur, toi que j’appelle chaque jour. Seigneur, réjouis ton serviteur : vers toi, j’élève mon âme ! » (Psaume 85, liturgie du jour).

Résolution
Apprendre nous aussi à nous lever et à suivre Jésus de façon décidée.



Cette méditation a été écrite par Gaëtane Auger, consacrée de Regnum Christi

Dans ce chapitre d'Evangile nous vous proposons de lire



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