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 - 22 novembre 2024 - Sainte Cécile
Date : dimanche 12 septembre 2004 | Lire l'Evangile dans son contexte
La m餩tation

 

Les méditations

Un appel à la conversion

Saint Luc 15, 1-32

Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : ’Père, donne-moi la part d’héritage qui me revient.’ Et le père fit le partage de ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Il alla s’embaucher chez un homme du pays qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il réfléchit : ’Tant d’ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils. Prends-moi comme l’un de tes ouvriers.’ Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : ’Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils...’ Mais le père dit à ses domestiques : ’Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.’ Et ils commencèrent la fête. Le fils aîné était aux champs. A son retour, quand il fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait. Celui-ci répondit : ’C’est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a vu revenir son fils en bonne santé.’ Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père, qui était sorti, le suppliait. Mais il répliqua : ’Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est arrivé après avoir dépensé ton bien avec des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras !’ Le père répondit : ’Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »

Prière d’introduction Père céleste, aide-moi à me rapprocher de toi pendant ce temps de prière avec amour et confiance. Ne laisse pas mes faiblesses et mes péchés m’empêcher de venir vers toi.

Pétition Avec cette parabole, Seigneur, tu nous inspires la foi et la confiance. Enlève de mon coeur toute méfiance et toute peur du retour vers le Père. Mets-en mon cœur une sainte nostalgie pour la maison du Père.

Réflexion

1. La folie d’un fils. Il n’est pas difficile de ressentir de la sympathie pour le plus jeune fils. Il était imbu de lui-même. Il ne pensait ni à son père, ni à son frère. Tout ce qu’il voulait était de partir et de se débrouiller tout seul. C’était sa vie. Il était libre et il voulait décider pour lui-même ce qu’il allait faire de sa vie. Il a demandé de l’argent à son père, mais il a oublié son amour. Il ne pensait qu’à quitter sa maison, en oubliant toute l’affection qu’il y avait reçue. Il a fermé les yeux sur toutes les bonnes choses qu’il avait reçues dans la maison de son père. Il était particulièrement aveugle à l’amour de son père. Nous agissons parfois de la même manière. Nous devenons obnubilés par nous-mêmes au point de ne plus voir les faits dans leur juste perspective. Nous oublions combien Dieu nous a aimés et tout ce qu’il a fait pour nous. Ceci mène facilement au découragement, au désespoir, ou à l’indifférence. Le péché se point à l’horizon et nous pensons que d’une façon ou d’une autre notre bonheur s’y trouve aussi. Nous reprenons notre liberté reçue de Dieu et nous tournons le dos à sa Maison (l’Eglise).

2. La chute du Fils. Le plus jeune fils se trouve rapidement gagné par les plaisirs du monde. Mais tout aussi rapidement il constate que tout l’argent du monde ne peut lui rendre une miette de son bonheur passé et perdu. Il dépense son argent en nouveautés, en plaisirs, en toutes ces choses qui peuvent lui apporter de la joie dans sa vie. La joie ne se trouve pas dans les choses du monde. Plus il cherche le bonheur, plus il a du mal à le saisir. Il a depuis longtemps oublié son père. Perdu dans ses plaisirs, il n’a aucune pensée pour lui, il n’a pas de temps pour lui, il est trop occupé à chercher la joie de vivre. Quelle illusion ! Il n’a pas trouvé le bonheur. Il est sans argent. Il ne peut pas compter sur ses amis. Tout ce qu’il avait poursuivi était un leurre ! L’enthousiasme juvénile avec lequel il avait commencé son voyage le mène à une porcherie et à la famine. Il est descendu tellement bas ; sa chute a été grande.

3. Le retour du fils. Par la grâce de Dieu, il réalise le mal qu’il a fait. En plus, il retrouve l’espoir. Il ne met plus son espoir en lui-même. Il sait que son père est un homme bon, un homme de grande compassion ; il le prendrait bien comme ouvrier. Il retournera à sa maison, malgré la perspective de l’humiliation et de la honte. Ce qu’il n’a pas compris, mais qu’il expérimentera bientôt, c’est que dans le cœur de son père il a toujours été son fils. Le père ne l’a pas réprouvé quand il a quitté la maison. Il ne l’a pas oublié pendant son absence. Tous les soirs, il scrutait la route pour voir si son fils était sur le chemin du retour. Quand son père l’a vu enfin, il a couru l’embrasser. Son cœur était ému de voir son fils dans ce triste état. Il ne le condamne pas. Il ne le rejette pas. Il festoie parce que son fils est revenu, sain et sauf, vivant. Son fils est de retour à la maison. Pour la première fois, le fils commence à comprendre ce qu’est la maison, ce qu’est l’amour de son père. Jésus veut que nous fassions nôtre cette parabole de l’amour du père. Jetons-nous dans ses bras et écoutons ses paroles.

Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, je me suis souvent éloigné de la maison du Père. Je l’ai souvent offensé. Tu m’as encouragé à revenir à plusieurs reprises. Tu m’as enseigné à faire confiance en son amour. Apprends-moi, Seigneur, à dire, "Père !"

Résolution Plein de reconnaissance pour l’amour de Dieu, je prendrai la résolution de me confesser régulièrement cette année.



Cette méditation a été écrite par



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