16 avril 2024 -
Les méditations
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Saint Luc 1, 67-79
A la naissance de Jean Baptiste, Zacharie, son père, fut rempli de l’Esprit Saint et prononça ces paroles prophétiques : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, parce qu’il a visité son peuple pour accomplir sa libération. Dans la maison de David, son serviteur, il a fait se lever une force qui nous sauve. C’est ce qu’il avait annoncé autrefois par la bouche de ses saints prophètes : le salut qui nous délivre de nos adversaires, des mains de tous nos ennemis. Il a montré sa miséricorde envers nos pères, il s’est rappelé son Alliance sainte : il avait juré à notre père Abraham qu’il nous arracherait aux mains de nos ennemis, et nous donnerait de célébrer sans crainte notre culte devant lui,
dans la piété et la justice,
tout au long de nos jours. Et toi, petit enfant,
on t’appellera prophète du Très-Haut,
car tu marcheras devant le Seigneur
pour lui préparer le chemin, pour révéler à son peuple qu’il est sauvé,
que ses péchés sont pardonnés. Telle est la tendresse du coeur de notre Dieu ;
grâce à elle, du haut des cieux,
un astre est venu nous visiter ; il est apparu à ceux qui demeuraient dans les ténèbres
et dans l’ombre de la mort,
pour guider nos pas
sur le chemin de la paix. »
Réflexion
1. La liturgie de ce jour nous propose le cantique proclamé par Zacharie au moment de la naissance de son fils Jean (le Baptiste). Comme Zacharie était un prêtre, les psaumes et les prières de l’Écriture Sainte lui étaient des plus familiers. Comme Marie, il exulta en voyant le lien entre son fils et le plan prodigieux de Dieu. Il récita ainsi diverses strophes dont le contenu était bien connu des juifs. Seulement, à cette occasion, en prophétisant, il les applique au Messie qui va naître et à son fils qui accomplit les écritures. Il fait l’éloge de Dieu parce qu’il rachète et il sauve son peuple, en accomplissant sa promesse ; parce qu’il est miséricordieux malgré les iniquités et les péchés de ce peuple. Finalement, il s’adresse à son fils en disant qu’il sera le prophète qui préparera la venue du Seigneur, celui qui sera la véritable lumière des hommes.
2. Ce jour tant attendu arrive enfin. Aujourd’hui est né le Sauveur, Jésus-Christ. L’attente fut longue et difficile, mais aujourd’hui les hommes ont leur récompense. Il est né et quand Il vient dans notre vie, Il l’inonde de joie et d’espoir. Nous nous y sommes préparés : nous avons décoré nos maisons, nous avons préparé un repas spécial, nous nous sommes rassemblés en famille, nous avons préparé notre cœur à Le recevoir, à Le célébrer. Quelques-uns ressentent Noël comme quelque chose de triste parce qu’ils sont seuls, un être cher leur manque ou ils ont des problèmes... Et ils ne se rendent pas compte, nous ne nous rendons pas compte, que c’est Jésus qui ôte toute tristesse, toute solitude et qu’il recrée notre vie.
3. Souvent, dans cette société inondée de matérialisme, nous transformons la venue du Messie en une orgie de consommation, en faisant de la fête une fin : nous nous angoissons pour les décorations, le repas, les cadeaux... et des choses absurdes qui nous éloignent du mystère dont nous voulons nous rappeler. Aujourd’hui tout doit être joie, parce que l’enfant Jésus est né, parce que la promesse du Père s’est accomplie, parce que le mystère de Noël se renouvelle. Joie, espérance, fête parce que malgré toutes nos faiblesses l’enfant Jésus revient, et nous devons le recevoir avec un coeur d’enfant pour qu’il renouvelle notre vie, afin de commencer à vivre dès ici-bas dans son royaume, comme un des siens, avec un amour innocent, merveilleux, pur…
Dialogue avec le Christ
Que Noël inonde de joie et d’amour nos coeurs, les rendant généreux et libres de toute attache égoïste ou frivole.
Résolution
En ce jour béni, je ne laisserai pas les choses matérielles m’envahir et j’aurai un sourire pour chacun tout au long du jour.
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