Les méditations
Le Seigneur connaît ses brebis
Saint Jean 10, 27-30
Jésus avait dit aux Juifs : « Je suis le bon pasteur (le vrai berger). » Il leur dit encore : « Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. »
Prière d’introduction Seigneur, nous continuons à célébrer la joie de Pâques. Par ta mort et ta résurrection, tu nous donnes la vie éternelle. Béni sois-tu, Seigneur ! Cette méditation est un moment privilégié pour éprouver ce bonheur. Je t’offre ma foi et ma dévotion, je t’offre mes pensées, mon travail et mon cœur : tout pour ta gloire, Seigneur !
Demande Seigneur, aide-moi à me rendre compte vraiment que je suis connu et aimé infiniment !
Points de réflexion
1. Dieu n’est pas le grand horloger. Les philosophes et les scientifiques des Lumières étaient fascinés par la Raison. En contemplant l’univers ils y ont vu la logique et la loi et ils ont donc comparé Dieu à un horloger émérite. Il avait créé un univers type ‘Rolex’ et depuis il se contente de laisser sa création ‘tourner’. Les lois parfaites et implacables de la physique l’avaient libéré de tout souci et il n’avait plus rien à faire pour sa création. Cette notion déiste n’est pas le Dieu que nous adorons. Notre Dieu est toujours présent, toujours attentif à chacun de ses enfants. Son amour pour nous est d’une intimité et d’une intensité infinie. Il nous protège et nous rassure car " personne ne peut rien arracher de la main du Père. "
2. Connaître ses brebis. Ce père affectueux a un fils qui est la réflexion parfaite de son être : " Le Père et moi, nous sommes UN." Le fils est un berger, dont l’amour, comme celui du père, est intense et personnel : "je connais mes brebis." Les considérations humaines ne font pas justice à la réalité divine. Un berger humain, après tout, aurait du mal à considérer ses moutons comme des personnes. Quand il les regarde, il voit un troupeau. Mais Jésus est le Berger et il est différent de n’importe quel berger humain, tout comme son père est le Créateur et il ne ressemble à aucun horloger humain. Pour Jésus, chaque brebis est une personne, aimée d’un amour unique et personnel. Quand nous nous mettons en présence du Christ, nous n’avons pas besoin de porter un badge d’identité. Il connait notre nom !
3. Faire notre partie. Si Jésus est le Berger différent de tout autre berger, nous devrions être des brebis bien différentes de ce charmant animal couvert de laine. Leur ardeur pour la prochaine touffe d’herbe fraîche est telle que la voix du berger suffit à peine pour les maintenir dans la sécurité du troupeau. Les aboiements des chiens sont un élément essentiel à la survie du troupeau. Mais les brebis du Christ n’ont pas besoin de ce genre de coercition. Dans la prière nous "entendons sa voix". Dans notre âme, nous ressentons la bienveillance du Berger, nous sommes témoins de ses nombreux dons. Que jamais nous ne nous éloignions du troupeau ! Que toujours nous écoutions et nous suivions sa voix.
Dialogue avec le Christ Seigneur, tu es mon Berger. Avec toi, rien ne me manquera. Je garderai toujours mes yeux fixés sur ton bâton et ta houlette qui me rassure. Tu me conduis sur les droits chemins et à tes côtés je n’ai aucune crainte.
Résolution Aujourd’hui, je ferai un effort spécial pour être à l’écoute de la voix du Berger et je tournerai une sourde oreille à tout ce qui ne vient pas de lui.
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