Les méditations
Choisir son camp
Saint Marc 9, 38-40
Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un chasser des esprits mauvais en ton nom ; nous avons voulu l’en empêcher, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. » Jésus répondit : « Ne l’empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nous est pour nous. »
Réflexion :
1) Jésus ne faisait pas l’unanimité de tous, loin de là. Certains s’opposaient à Jésus de manière extrême : ils disaient que Jésus expulsait les démons au nom de Satan. La calomnie peut être dure mais rarement a-t-elle été aussi cruelle ! Jésus a démontré l’incohérence de l’argumentation de ses adversaires : si Satan se servait de lui pour expulser ses propres serviteurs, son royaume serait divisé. Ce serait illogique d’agir ainsi. Mais même dans ces circonstances, certains continuaient à se méfier de Jésus. Il leur manquait l’ouverture nécessaire pour voir le bien que Jésus faisait. Ils étaient tellement remplis d’eux-mêmes, de leur crainte de se tromper et de se « faire avoir » par un imposteur, qu’ils sont passées à côté du message de salut annoncé par Jésus.
Avant de dire quelque chose de négatif sur qui que ce soit, nous devons d’abord réfléchir. Est-ce que je fais le bien ? Quelles sont mes motivations réelles ?
2) Dans un autre passage de l’Evangile, Jésus dit : « celui qui n’est pas avec moi est contre moi » (Matthieu 12, 30). Nous n’avons pas le choix de la neutralité. Nous ne pouvons pas rester spectateur. Faisons bien attention car parfois, nous prenons une décision en NE prenant PAS de décision. Cela peut s’appeler « décider par défaut ». Quand nous ne sommes pas activement engagés du côté de Jésus, nous sommes, d’une certaine manière, contre lui. Nous controns ses efforts pour emmener des âmes au Père. De même, agir activement au nom de Jésus fait de nous un des siens, membre à part entière de son troupeau.
Nous pouvons nous demander : quelles parties de moi ne sont pas encore touchées par la foi ? L’usage que je fais de mes temps libres ? Est-ce que je réfléchis afin de choisir de mettre toute ma vie au service du Seigneur ?
3) Tous ceux qui ont étudié un peu la science savent qu’un vide a tendance à se remplir. Le vide spirituel est le plus vulnérable. Si notre vie spirituelle se résume à éviter le péché, nous courons un grand risque. Il ne faudra pas longtemps pour que le vide soit rempli. Et de quoi sera-t-il rempli ? C’est à nous d’en décider. Il ne suffit pas d’éviter le péché. Nous devons travailler activement à remplir nos âmes par la prière, par l’acquisition des vertus, et par le travail apostolique.
Prière :
Seigneur, par mon baptême, Tu m’as appelé. Aide-moi à travailler sans cesse à remplir mon âme de Toi et à transmettre Ton amour aux autres.
Résolution :
Aujourd’hui, faire un effort particulier pour être bienveillant, c’est à dire pour bien parler des autres.
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