25 décembre 2024 -
Les méditations
Mon âme magnifie le Seigneur
Saint Luc 1, 46-56
Marie rendit grâce au Seigneur en disant : « Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur. Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race à jamais. » Marie demeura avec Elisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.
Ces points de méditation sont pris d’une lettre du pape Jean Paul II écrit le 22 mai 1988.
1. Au moment de la Visitation, Elisabeth, la cousine de Marie, l’a appelée bénie en raison de sa foi. "Oui, bienheureuse celle elle qui a cru en l’accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur." (Luc 1:45) Les mots adressés à Marie à l’Annonciation étaient certainement peu communs. Une lecture soigneuse du texte de Luc montre que les paroles de l’ange contiennent la vérité au sujet de Dieu, d’une manière qui se conforme déjà à l’évangile et à la nouvelle Alliance. La Vierge de Nazareth a été introduite dans le mystère impénétrable, du Dieu vivant, le Dieu Trinitaire : Père, Fils et Esprit Saint. C’est dans ce contexte que la vocation de la Vierge à être la mère du Messie lui a été indiquée, une vocation à laquelle elle a répondu avec son "fiat "qu’il m’advienne selon votre parole" (Luc 1:38).
2. En méditant sur l’Annonciation, nous pouvons réfléchir au mystère de la vocation. Une vocation marque toujours un tournant dans la relation de la personne avec Dieu. Une nouvelle perspective s’ouvre. Une nouvelle signification et une nouvelle dimension sont données à l’existence chrétienne. L’appel de Dieu concerne l’avenir, il aura une influence essentielle sur la vie de cette personne. Elle se trouve face à un choix et dans la nécessité de prendre une décision mûre. Dieu s’adresse toujours directement à une personne en particulier, mais comme avec l’annonce à Nazareth, l’appel est dans une certaine mesure un "dévoilement" du mystère de Dieu.
Avant qu’elle ne devienne un fait accompli chez la personne, avant de prendre la forme d’une décision et d’un choix personnel, une vocation renvoie à un autre choix, un choix de la part de Dieu, qui a précédé le choix de l’homme. Jésus- Christ en a parlé aux apôtres pendant son discours d’adieu, "ce n’est pas vous qui m’avez choisi ; c’est moi qui vous ai choisis" (Jean 15:16).
3. Ce choix nous invite - comme pour Marie à l’annonciation - à découvrir que Dieu est amour. Quand le Christ nous choisit, quand il dit « suis-moi », le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus le Christ nous choisit en Lui : "En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce qu’il nous a accordée en son bien-aimé…nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu’il avait formé en lui-même." (Ephésiens 1:4-6, 9)
Dialogue avec le Christ
Seigneur, en méditant sur la vocation de Marie, je suis touché par ta prévenance. Tu as demandé à Marie d’être la mère de ton Fils, en lui laissant toute liberté de répondre oui ou non. Comme Tu es humble, même dans tes relations avec tes propres créatures ! Tu invites beaucoup à te dire oui, comme Marie, en offrant leurs vies entières à ta sainte volonté. Seigneur, je te prie de donner à tous ceux que tu appelles, la grâce de te dire oui.
Résolution
Aujourd’hui, faire trois actes de charité anonymes pour des amis ou des membres de ma famille.
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