La messe expliquée
Le pain et le vin
« Fidèle à l’exemple du Christ, l’Église a toujours employé le pain et le vin avec de l’eau pour célébrer le banquet du Seigneur. »(PGMR n°281). Lors de la Cène, il est très probable que Jésus ait rompu, conformément à la liturgie juive de la Pâque, du pain azyme (c’est-à-dire sans levain). C’est pourquoi l’Eglise latine utilise du pain azyme pour célébrer l’Eucharistie du Christ notre Pâque (cf 1 Cor 5,7-8).
« Le vin de la célébration eucharistique doit provenir du fruit de la vigne »(PGMR n°284). Au pain de la nécessité et du labeur s’adjoint le vin de l’allégresse et de la fête. Le vin qui réjouit le coeur de l’homme (Ps 140,15) et figure la « sobre ébriété de l’Esprit »(cf Actes 2,13). Ce vin, signe de joie messianique, dont Jésus lui-même dit le Jeudi Saint qu’il le boira nouveau dans le Royaume de son Père(Mt 26,29).
« Venez, mangez de mon pain, buvez du vin que j’ai préparé ! »(Proverbes 9,1-5). C’est ainsi que la Sagesse harangue les passants. A chaque messe Jésus, Sagesse incarnée, est le Grand-Prêtre selon l’ordre de Melchisédech qui offre pain et vin au Très-Haut(cf Gn 14,18). Il est notre Grand Panetier et Grand Echanson qui sert pour nous le repas de notre salut plus délectable que tous les festins de Pharaon(cf Genèse 40)