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 - 28 mars 2024 - Saint Gontran
Date : vendredi 30 décembre 2005 | Lire l'Evangile dans son contexte
La m餩tation

 

Les méditations

Un enfant qui émerveille

Saint Luc 2, 22-40

Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. L’Esprit lui avait révélé qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l’Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l’enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Syméon prit l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s’en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d’Israël ton peuple. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qu’on disait de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. - Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d’un grand nombre. » Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S’approchant d’eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

Prière d’introduction Aujourd’hui, Seigneur, je viens comme jadis Anne, vivre l’unique nécessaire dans ma vie : l’intimité avec toi. Je crois que tu es fidèle à tes promesses. Je crois que tu as triomphé de la mort et du péché. Seigneur, je t’aime.

Demande Seigneur, aide-moi à mieux témoigner de toi.

Points de réflexion

1. Elle rendait hommage. Nous rendons tous hommage à quelqu’un, à quelque chose. La sagesse nous enseigne à qui nous devons vraiment et uniquement rendre hommage : Dieu seul. Dieu mérite tout notre cœur car il est celui qui est vraiment notre Père. Dans l’adoration, nous découvrons notre plus grand trésor, comme le fit l’Enfant prodigue : « Je retournerai à la maison de mon Père. » Dans l’adoration, nous retournons là où nous sommes le plus attendus, le mieux accueillis, là où nous trouvons notre véritable ami, là où nous devenons complètement ce que nous sommes vraiment. L’adoration nous met aussi en état de recevoir les grâces de Dieu. Elle nous aide à reconnaître et à apprécier les dons que Dieu veut nous donner.

2. Elle parlait à tous de l’enfant. Ici, sur terre, la prière et l’adoration ne consistent pas seulement à se rendre à l’église. Elles nous permettent de découvrir la bonne nouvelle de l’amour de Dieu pour nous, afin que nous puissions la partager avec les autres. La prière qui ne nous incite pas à répandre l’Evangile ne nous apportera pas de satisfaction, elle nous décevra. Notre Saint Père nous montre le lien étroit qui existe entre prière et évangélisation. En cette année particulièrement consacrée à l’Eucharistie, il nous invite à donner aux autres ce que nous avons trouvé dans notre intimité avec le Christ. Il nous appelle à conduire des âmes au Christ. Et moi, ai-je un esprit qui me porte à répandre, à partager et à contempler ?

3. L’enfant grandissait et se fortifiait et la faveur de Dieu était sur lui. Noël est un message d’espoir. Doucement, Dieu prépare notre avenir. L’enfant qui devient une jeune personne est un rappel que Dieu n’abandonne pas son peuple, qu’il peut trouver de nouvelles façons à chaque génération d’apporter son salut à toute l’humanité. Est-ce que je vis cette jeunesse spirituelle, est-ce que je cherche ce que Dieu veut m’apprendre chaque jour, est-ce que j’essaie de faire grandir ces vertus qui feront de moi un meilleur instrument de la grâce de Dieu ? Comme disciple du Christ, je devrais être assuré que « la faveur de Dieu repose » aussi sur moi, qu’il regarde avec amour mes humbles efforts, souvent cachés, et qu’en dépit de ma faiblesse il se sert de moi pour en aider d’autres à reconnaître la bonne nouvelle de sa présence et de son action dans leur vie.

Dialogue avec le Christ Seigneur, je te remercie de ta présence et du souci que tu prends de moi. Tu m’as créé à ton image, et dans la présence de ton Fils, je découvre la profondeur de ton amour. Aide-moi aujourd’hui à m’émerveiller davantage de ton amour pour moi et à apporter cette bonne nouvelle aux autres.

Résolution Aujourd’hui, je me réserverai un moment de tranquillité devant l’Enfant Jésus. Je le remercierai de sa présence parmi nous. Je veillerai aussi à être, d’une façon particulière, joyeux et amical envers ceux que je rencontrerai.



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