21 novembre 2024 -
Les méditations
Présentation du Seigneur au Temple
Saint Luc 2, 22-40
Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. L’Esprit lui avait révélé qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l’Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l’enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Syméon prit l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s’en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d’Israël ton peuple. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qu’on disait de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. - Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d’un grand nombre. » Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S’approchant d’eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
Prière d’introduction Seigneur, que mes yeux voient en toi le vrai Sauveur, le Rédempteur unique et le Verbe incarné. Accorde-moi la grâce de comprendre que tu es un trésor d’une valeur inestimable, la perle précieuse, le créateur suprême, le tout-puissant, et Roi de l’univers ; tu es aussi mon Seigneur et mon Dieu. Augmente ma foi et mon amour pour toi.
Demande Que ma compréhension profonde de qui tu es me conduise à l’obéissance joyeuse et héroïque pour l’amour de toi.
Points de réflexion
1. La vertu de la religion. Marie et Joseph mettaient en pratique la vertu de la religion, accomplissant tout ce que la loi juive exigeait d’eux. ls ont emmené Jésus jusqu’à Jérusalem pour le présenter au Seigneur ; ils ont offert un couple de tourterelles ou deux petites colombes en sacrifice. L’obéissance à la religion et à l’autorité religieuse était une manière concrète de plaire au Père dans le ciel et de vivre leur foi de manière pratique et vraie. La vraie foi conduit à l’humilité et à un effort pratique d’obéir au Seigneur dans tout ce qu’il nous demande. Beaucoup de personnes justifient l’abandon de leurs devoirs et engagements religieux avec des raisons insignifiantes. Une foi vivante aura comme conséquence l’obéissance pratique et nous aidera à respecter les engagements par amour.
2. Mes yeux l’ont vu. " Mes yeux ont vu ton salut." Est-ce là une exagération de la part de Siméon ? Cet enfant est-il vraiment le seul, unique Sauveur du monde entier ? Que enseigne l’Eglise ? " On doit en effet croire fermement la doctrine de foi qui proclame que Jésus de Nazareth, fils de Marie, et seulement lui, est le Fils et le Verbe du Père. Le Verbe, qui « au commencement [...] était auprès de Dieu » (Jn 1,2) est celui qui « s’est fait chair » (Jn 1,14). En Jésus « le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Mt 16,16), « habite corporellement toute la plénitude de la divinité » (Col 2,9). Il est « le Fils Unique-Engendré, qui est dans le sein du Père » (Jn 1,18), son « Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption [...]. Dieu s’est plu à faire habiter en lui toute la plénitude et par lui à réconcilier tous les êtres pour lui, aussi bien sur la terre que dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix » (Col 1,13-14. 19-20). " (Dominus Jésus, n° 10.)
3. Je crois en Jésus Christ. Seigneur, je souhaite méditer lentement, soigneusement et personnellement sur toi selon les paroles du Credo de Nicée. Que la vérité au sujet de ta nature pousse mon coeur vers un amour humble et révérant. " "Je crois en un seul Dieu, le Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible, Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles : Il est Dieu, né de Dieu, lumière, né de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu Engendré non pas créé, de même nature que le Père ; et par lui tout a été fait. Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel ; par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme."
Dialogue avec le Christ Seigneur, tu es toutes choses. Tu es tout pour moi, personnellement. Chaque minute dépensée à rechercher d’autres sources de bonheur en dehors de toi est du temps perdu. Accorde-moi la grâce de t’aimer par-dessus toute chose et d’une manière personnelle et intime.
Résolution Tout au long de cette journée je remercierai Jésus de s’être fait homme pour venir me sauver, et je rappellerai à une autre personne cette grande vérité de notre foi.
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