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 - 14 décembre 2024 - Saint Jean de la Croix
Date : mercredi 9 janvier 2008 | Lire l'Evangile dans son contexte
La m餩tation

 

Les méditations

Je le veux

Saint Luc 5, 12-16

Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre. Celui-ci, en voyant Jésus, tomba la face contre terre et lui demanda : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » A l’instant même, sa lèpre le quitta. Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ta guérison sera pour les gens un témoignage. » On parlait de lui de plus en plus. De grandes foules accouraient pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies. Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait.

Prière d’introduction Une lumière s’est levée dans les ténèbres pour les hommes au cœur droit : c’est le Seigneur miséricordieux, juste et plein de pitié.

Demande Accorde-moi, Seigneur, d’aimer ta volonté.

Points de réflexion

1. La simplicité des enfants de Dieu. Cette scène est impressionnante de simplicité. Le lépreux a besoin de peu de mots pour formuler sa demande. Tout de suite, Jésus étend sa main et opère la guérison. Nous ressentons une intimité entre le malade et Jésus. Jésus connaît cet homme, il connaît son cœur. Le lépreux, lui, sait à qui il s’adresse et quel est son pouvoir. La foule semble disparaître, la ville aussi : seul le regard d’amour et de reconnaissance entre Jésus et le lépreux subsiste. Un court dialogue et voilà le lépreux guéri de son mal. A regarder de près, nous découvrons dans le cœur du lépreux une ouverture totale à la volonté de Dieu : « Si tu le veux, tu peux me purifier ». Si cela est ton plaisir et tu veux me guérir, sinon je continuerai avec ma vie telle qu’elle est... Cette ouverture et cette simplicité ont sûrement attendri le maître.

2. Seigneur, si tu le veux... L’évangile nous dit que des foules de personnes cherchaient à rencontrer Jésus mais Il se retirait seul pour prier. Pourtant, interpellé par le lépreux, Jésus ne s’éloigne pas. Il l’accueille et Il le guérit. Quand nous demandons quelque chose à Dieu, quelle est notre attitude ? Adressons-nous à Dieu avec humilité ou nous pressons-nous autour de lui avec de grands cris ? Avons-nous l’attitude du lépreux : si tu le veux, si c’est ta volonté... ? Cette demande rappelle celle du Notre Père : « que ta volonté soit faite ». Mon plus grand désir doit être que la volonté du Christ se fasse dans ma vie.

3. Je le veux. Il s’agit de découvrir cette volonté dans les mille situations de chaque jour et l’accepter. Avant tout, ta volonté, Seigneur ! Si tu me guéris d’une maladie ou si tu ne veux pas me guérir, tu sais pourquoi tu le fais, et j’accepte Ta volonté. Tous les saints, tous les grands chrétiens, agissent de cette manière. Dieu ne voit pas les choses comme nous. Ses critères nous dépassent. Cela ne signifie pas que nous devons rester les bras croisés devant ce qui se passe mais plutôt que nous devons chercher à collaborer à l’œuvre de Dieu, à l’extension de son Règne, en acceptant les desseins de Dieu. C’est à dire accomplir le plus parfaitement possible la volonté de Dieu pas à pas, jour après jour, et par amour.

Dialogue avec le Christ Seigneur, fais de ma vie ce que tu veux, donne-moi ce dont j’ai besoin, puisque tu sais ce qui me convient le mieux. Donne-moi la grâce d’accepter toujours ta volonté avec reconnaissance et une disponibilité sans réserve.

Résolution Aujourd’hui, je réciterai avec ferveur le Notre Père.



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