21 novembre 2024 -
Les méditations
Que Ta volonté soit faite
Luc 5, 12-16
Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre. Celui-ci, en voyant Jésus, tomba la face contre terre et lui demanda : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » A l’instant même, sa lèpre le quitta. Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ta guérison sera pour les gens un témoignage. » On parlait de lui de plus en plus. De grandes foules accouraient pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies. Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait.
Réflexion
1. La simplicité des enfants de Dieu. Cette scène nous impressionne par sa simplicité. Un court dialogue entre un lépreux et Jésus et le voilà guéri de son mal. A regarder de près, nous découvrons dans le cœur du lépreux une ouverture totale à la volonté de Dieu : « Si tu le veux, tu peux me purifier ». Si cela est ton plaisir et tu veux me guérir, soit !, sinon je continuerai avec ma vie telle qu’elle est… Cette ouverture et cette simplicité ont sûrement attendri le maître.
2. Seigneur, si tu le veux… Nous verrons dans l’Evangile que beaucoup de personnes cherchaient à rencontrer Jésus mais Il se retirait seul pour prier. Pourtant, interpellé par le lépreux, Jésus ne s’éloigne pas. Il l’accueille et Il le guérit. Quand nous demandons quelque chose à Dieu, avons-nous l’attitude du lépreux : si tu le veux, si c’est ta volonté… ? Cette demande rappelle celle du Notre Père : « que ta volonté soit faite ». Mon plus grand désir doit être que la volonté du Christ se fasse dans ma vie.
3. Je le veux. Je dois découvrir cette volonté dans les mille situations de chaque jour et l’accepter. Avant tout, ta volonté, Seigneur ! Si tu me guéris d’une maladie ou si tu ne veux pas me guérir, Tu sais pourquoi Tu le fais, et j’accepte Ta volonté. Ceci est la manière d’agir de tous les saints, de tous les grands chrétiens. Cela ne signifie pas que l’on doit rester les bras croisés devant ce qui se passe mais plutôt que nous devons chercher à collaborer à l’extension du Règne, en acceptant les desseins de Dieu. C’est à dire accomplir le plus parfaitement possible la volonté très sainte de Dieu pas à pas et par amour.
Peut-être êtes-vous nombreux ici présents, au fond de votre cœur et au plus profond de votre conscience, à jeter un regard en arrière sur votre vie : qu’ai-je fait jusqu’à aujourd’hui et depuis que je suis né, pour accomplir la volonté de Dieu ? Ai-je rempli convenablement ce temps que Dieu me donnait ? Nous découvrons de nombreux vides, de nombreux moments irréparables, uniques, car ainsi est le temps, frères. Cette seconde où je vous parle, est passée et ne reviendra jamais. Nous allons résolument vers l’éternité de Dieu. Peut-être y a-t-il eu beaucoup de lacunes dans votre vie mais je veux vous dire qu’il est encore temps aujourd’hui de réfléchir, de changer, de réorienter notre vie pour qu’elle soit plus chrétienne, plus authentiquement en Dieu, et réellement enracinée dans l’amour de Dieu. Amour de Dieu qui est don, don à sa volonté, don dans le sacrifice. Le Père Maciel , L.C. à Rome le 4 janvier 2001.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, fais de ma vie ce que tu veux, donne-moi ce dont j’ai besoin, puisque tu sais ce qui me convient le mieux. Donne-moi la grâce d’accepter toujours ta volonté avec reconnaissance et une disponibilité sans réserve.
Résolution
Réciter avec ferveur et attention le Notre Père : « Que Ta volonté soit faite… »
Cette méditation a été écrite par